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Le conseil exécutif du transport urbain durable (CETUD) a remis hier les clés de 300 taxis de proximité pour faciliter le transport dans la capitale. Une initiative privée fortement appréciée par le ministre du transport, Mansour Faye.
Le parc automobile de Dakar vient de s’enquérir de 300 nouveaux taxis. Le ministre du transport et du désenclavement, Mansour Faye a présidé cette cérémonie de remise. Selon lui, c’est une initiative qui découle de la volonté du Chef de l’Etat de procéder au renouvellement du parc automobile au niveau du transport urbain, interurbain et même chez les gros porteurs. « L’Etat a commencé depuis 2005 et en 2016 avec les taxis pilotes. En 2019, une deuxième phase avec les véhicules et aujourd’hui les 300 taxis que nous venons de remettre les clés.
Cette phase découle d’une initiative privée encadrée par les services de l’Etat, le Cetud mais aussi la direction générale des transports terrestres et nous souhaitons que de telles initiatives se poursuivent car c’est important que des privés se mettent dans cette dynamique », dit-il. Et de poursuivre : »Ce renouvellement est très important pour la ville de Dakar. Dans la capitale, l’Etat développe le transport de masse avec le TER et le BRT. Cela augure le renforcement du plan de transport à Dakar et qui va s’articuler autour du transport de masse ». Il rassure toutefois que nécessairement, la sécurité de l’usager est garantie par ces nouveaux véhicules mais aussi le transport assuré par ce mode de transport. « Notre rôle est de les accompagner et de faire en sorte qu’il y ait une discrimination positive, ce qui va encourager la mutation et la transformation du transport illégal et illégitime. L’Etat va accompagner cette dynamique », précise-t-il.
A l’en croire, le projet de renouvellement du parc automobile au niveau du transport urbain est faisable. « Il faut encourager cette initiative privée. Le fonds de développement du transport et les mécanismes financiers pourront y arriver dans une configuration définie. Les taxis collectifs sont un volume de 35 mille véhicules et les autres moyens de transport. Ce sont des centaines de milliers de véhicules qui sont déjà dans la circulation », laisse-t-il entendre.
NGOYA NDIAYE
