Le professeur de français Ndongo Sarr a été élu secrétaire général du Cadre unitaire des syndicats d’enseignants du moyen-secondaire (CUSEMS) pour un mandat de trois ans, dimanche, à Dakar.
A la suite du 3ème congrès ordinaire organisé ce samedi 1er octobre, par le Cadre Unitaire Syndical des Enseignants du Moyen Secondaire (Cusems) sous le thème « Attractivité du métier d’enseignant au Sénégal : État des lieux et perspectives ». Un congrès s’est tenu le weekend passé. Une rencontre organisée par le Cadre Unitaire Syndical des Enseignants du Moyen Secondaire réclame du gouvernement le respect des protocoles d’accord signés.
A l’occasion de la rencontre ,l’Ex-secrétaire général adjoint de cette fédération de syndicats a été désigné en remplacement d’Abdoulaye Ndoye, lors d’un congrès du Cusems qui se tenait depuis samedi. Ndongo Sarr a exercé les fonctions de secrétaire général par intérim de ce regroupement syndical en 2012-2013. Il avait remplacé Mamadou Mbodj. Abdoulaye Ndoye, à la tête du Cusems depuis neuf ans, ne pouvait plus faire acte de candidature, selon le règlement de l’organisation.
Dans leur cahier de revendication figure l’augmentation des salaires et d’autres questions à régler après la signature des accords entre les enseignants et le gouvernement. Les enseignants attendent la concrétisation des accords», rappelle Abdoulaye Ndoye, Secrétaire général du Cusems. Il a souligné les lenteurs administratives, demandé l’interconnexion des plateformes des différents ministères concernés et évoqué les actes dormants.
Pour rappel, le nouveau Secrétaire général du Saems, El Hadji Malick Youm se félicite de la tenue d’un Conseil interministériel sur la rentrée, mis en veilleuse depuis 6 ans. Pour lui, une «année scolaire apaisée demeure arrimée au respect du protocole d’accord. Nous invitons à mettre en place un comité de suivi pour le respect des accords. Pour nous inscrire dans une logique d’efficacité, il faut une dotation en tables-bancs en quantité suffisante, accélérer le Prorap, le nettoyage et la désinfection des écoles et l’éclatement des effectifs pléthoriques».