Les inondations ont occasionné beaucoup de dégâts à Dakar à la suite des pluies de vendredi dernier. Et pour certaines personnes ceci traduisent l’échec du régime du président Macky Sall et son Plan Décennal de Lutte Contre les Inondations (PDNA)pour la période 2012-2022, financé plus de 700 milliards. Parmi eux Amath Soumaré, président du Centre Africain de la Nouvelle Économie (Cane), qui selon lui lors d’une intervention dans une radio de la place a également indiqué au sujet des résultats provisoires des élections législatives du 31 juillet dernier que le score obtenu par la coalition Benno Bokk Yakaar n’est que la suite logique de sa décadence commencée lors des dernières locales.
Le président du Centre Africain de la Nouvelle Économie (Cane) s’invite dans le débat sur la gestion des inondations au Sénégal. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sud fm (privée) hier, dimanche 7 août, Amath Soumaré a pointé la responsabilité du régime en place dans les inondations qui ont occasionné beaucoup de dégâts à Dakar à la suite des pluies de vendredi dernier. En effet, expliquant que « depuis novembre de l’année dernière, on avait prévu qu’il y aura beaucoup de pluies cette année », le président du Centre Africain de la Nouvelle Économie a déploré au micro de notre confrère Baye Oumar Guèye, l’absence des mesures au niveau gouvernemental allant dans le sens d’anticiper sur ces prévisions pluviométriques mais aussi l’échec du Plan Décennal de Lutte Contre les Inondations (PDNA) pour la période 2012-2022, financé à hauteur de 700 milliards. « On ne peut prévoir éradiquer un problème en 10 ans et le vivre après.
Gouverner c’est prévoir, gouverner c’est anticiper sur les choses, ce n’est pas subir les choses. C’est de la prévision et du suivi évaluation », a-t-il fait remarquer. Poursuivant son propos, Amath Soumaré n’a pas manqué également de déplorer le démarrage des chantiers du Brt (Bus rapide transit) en cette période d’hivernage.
« Vous circulez dans Dakar, il y a des crevasses partout. Vous allez sur le boulevard du centenaire, tout est creusé. Le problème est qu’on commence les travaux pas en saison sèche mais en saison des pluies. Mais, je me demande, il y a un problème de prévision parce-que si vous savez qu’on va dans la saison des pluies, on ne peut commencer des travaux pendant la saison des pluies. Aujourd’hui, le problème est que les populations sont hyper frustrées parce qu’on leur avait promis qu’il n’y aura plus d’inondation. On ne peut pas faire des ouvrages aussi chers et avoir des résultats aussi piètres », a-t-il expliqué. « En plus, quand il y a des infrastructures de telle ampleur, il doit avoir des engagements des responsables parce qu’un pont qui casse, le gars qui l’a construit doit être entendu.
Des ouvrages souterrains où des gens se noient, cela veut dire qu’il y a des problèmes. Un souterrain, il doit avoir des ventilations pour qu’il n’y ait pas de fumée qui gêne la visibilité. Ensuite, l’évacuation des eaux doit être automatique. « Je ne peux pas comprendre des souterrains ou des gens peuvent se noyer », insiste encore le président du Centre Africain de la Nouvelle Économie.