«Koudoo gnemé gar!» Au lieu de se pencher sérieusement sur son avenir déjà entaché par de nombreuses plaintes qui toutes visent à dissoudre le comité d’organisation de Miss Sénégal, voilà que la patronne Amina Badiane trouve encore des ressources pour batailler sur le ring des futilités, en menant des contre-attaques médiatiques improductives.
Ses inconditionnels disent qu’elle ne s’est toujours pas remise du scandale dans laquelle elle est accusée d’apologie du viol. Soit. Mais franchement est-ce un motif valable pour exposer, à travers les journaux une simple douleur « ressentie, selon ses dires, alors qu’en face se joue l’avenir d’une fille immature?
On peut ne pas le penser. Même si au passage, elle convoque (comme dirait Bouba Ndour) une certaine entaille profonde, dans sa dignité de femme sénégalaise et de musulmane.
« Kassaw kassaw ». En réalité, Amina Badiane se devrait de faire profil bas. Pavillon bas, si vous voulez parler un excellent français. Quand bien même Amina se réclame femme avec beaucoup de responsabilités et d’expérience de vie, elle devrait savoir que les sénégalais s’intéressent davantage au sort de Miss 2020 qui aura beaucoup de mal à rebondir, après cette histoire.
Inutile donc de mettre le pied sur l’accélérateur de ce qu’elle croit être le fruit d’une jalousie des gens qui voudraient être à sa place.
« Malembé -Malembé » donc, chère Amina! PS Si vous ne voyez pas ce que je veux dire par là, ou si vous ne parlez pas lingala, faites un tour sur Google Traduction. C’est gratuit.