Les locales s’approchent à pas de géants, et les premiers éléments des infanteries commencent à pointer le bout de leur fusil.
En banlieue par exemple, ils se sont regroupés autour du Morek (Mouvement pour la Rénovation et l’Émergence de Keur Massar) et se disent prêts à livrer bataille contre n’importe qui pour la sauvegarde de leurs intérêts.
Ils ne sont pas complètement contre une éventuelle candidature de la ministre Aminata Assome Diatta aux prochaines locales, mais il y aurait des conditions à satisfaire. Que celle-ci (même s’ils partagent tous la même coalition) se batte sous ses « propres couleurs » et non sous celles de BBY, puisqu’aux événements de Mars dernier, elle avait refusé de tirer à boulets rouges sur le Pastef de Sonko, prétextant des liens de parenté
Enfin et toujours pour expliquer leur manque d’enthousiasme à épauler Assome, ils avancent une certaine protection personnelle de Benoît Sambou, le président de la commission nationale de dialogue des territoires.
Rien que ça ? Que fait-on alors des compétences, si réellement on se soucie du développement de son terroir ? La vérité est qu’en faisant allusion à une candidature imposée pour lui refuser le concours de leurs forces, les « partisans « de Oumar Top voient leur plan compromis.
Ils ne comptaient pas avec la présence de leur rivale sur le terrain, et essayent de faire porter le chapeau à Benoît Sambou, qu’ils accusent d’être à la base de toutes leurs préoccupations.
Pour eux, le ministre Sambou veut leur imposer un forcing pour la candidature du ministre du Commerce, mais ils promettent de ne pas lui faciliter la tâche. Un bluff ou une menace ? Quitte à braver certaines populations de Keur Massar qui ne sont pas de leur avis ?
Sébé