Un peu inspiré par « L’étrange destin de Wangrin », une œuvre colossale du maître Amadou Hampathé Ba, nous allons nous intéresser au cas Abou Diallo et à sa « société dite civile ».
Voilà un garçon pétri de talent politique, que 2012 nous a permis de découvrir à travers le mouvement M23. Avec son ami Abdourahmane Sow, il a été sur tous les fronts, de tous les combats. Mais quand dix ans, le même Diallo nous revient sur la scène politique, il nous montre un autre visage, une autre facette de son pouvoir de nuisance.
D’accord, d’accord, il se réclame toujours de la société civile, mais le discours a complètement changé. Il est devenu plus virulent, mais plus accommodant en même temps puisqu’il ne commet jamais l’imprudence de s’en prendre au Pouvoir.
Du moins directement. Il préféré plutôt viser l’opposition qui essuie ses tirs de missile, réguliers, surtout quand il s’agit de Sonko qu’il ne semble pas porter dans son cœur. Mais tout cela n’aurait pas été bien grave, si Abou Diallo ne pataugeait pas dans la boue pour atteindre ses contempteurs ou ses co-débatteurs à la télé. Toujours prêt à dire des choses méchantes sur le vis-à-vis, quitte à le blesser dans sa chair et dans son âme. Et ainsi, dégoûtantes alors sont les méthodes, et répugnantes les confidences pour salir, en n’hésitant pas à divulguer des secrets au public qui n’en demande pas autant. De la méchanceté pure et dure qui ne demande pas tant de bassesse pour arriver à intéresser dans un débat.
Abou met tout le monde mal à l’aise, même dans le cercle de ses amis. Service commandé, comme le susurrent certains? En tous cas les médias gagneraient à faire plus attention quand ils ont des hôtes de cet acabit. Le nouveau comportement d’Abou Diallo est devenu peu productif et mérite un traitement de cheval, d’autant que c’est le vent qui tourne, et non le vent.
Sébé