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Nous devons quand-même reconnaître que nous vivons dans un pays particulier, où les improvisations fixent les règles du jeu. Hier, de nouveau, Fatoumata Ndiaye, ex membre fondateur du mouvement Fouta Tampi, s’est rappelée à notre bon souvenir. Pas pour tirer sur l’opposition cette fois, puisqu’elle a compris que les gens se sont lassés de ses déclarations qui, une fois vérifiées ne donnent rien, mais plutôt pour nous parler de ses soucis perso.
Et au passage, menacer ses camarades de l’APR qui l’auraient laissé tomber. Selon elle en effet, presque tout le monde lui a raccroché au nez cette semaine, quand elle a sollicité du secours pour sa mère malade et alitée au Fouta. Elle s’en désole d’autant qu’elle a tout toujours tout sacrifié pour faire triompher le parti dans toutes ses entreprises, pour se voir aujourd’hui traitée de la sorte.
Du coup, Fatou Tampi avertit et menace. Si jamais sa mère ne se relevait pas de sa maladie, le parti APR en souffrirait également. Elle serait leur premier adversaire sur le terrain, et leur mènera une lutte farouche pour non-assistance à personne en danger et hypocrisie manifeste. Ce qu’en pensent maintenant ses camarades ? Ils sont divisés en deux camps: ceux qui pensent que cette histoire de mère gravement malade peut tenir la route compte tenu de l’âge avancé, et ceux qui pensent que Fatoumata Ndiaye bluffe une fois de plus, comme elle est passée maître dans cet art.
Pour eux, c’est simplement pour préparer la Tabaski qui demandera des moyens conséquents cette année qu’elle a envisagé tout ce scénario pour se tirer d’affaire. En tout cas, vrai ou faux, on y verra clair très prochainement, puisque Fatou reviendra sur les plateaux pour faire le point de la situation.
Sébé
