Mariée depuis bientôt près de huit ans, Maïmouna Sow vivant à Barkédji (département de Linguère), gardera encore son mal en patience pour tenir entre ses mains un bébé qu’elle cherche depuis longtemps. Son rêve de fixer son regard tendre sur son enfant a encore fondu comme beurre au soleil. En effet, cette femme a auparavant fait trois avortements.
Jointe au téléphone, elle exprime sa peine. « Je ne peux pas vous expliquer ce qui m’est arrivé. Après trois avortements successifs, j’ai accouché d’une fille prématurée le vendredi dernier. Portant beaucoup d’espoir sur ma fille ainée, je quittais tous les jours Barkédji pour venir à Linguère, allaiter mon enfant. Le jour du drame, accompagnée par ma tante Boyo Sow à l’hôpital, à la porte duquel nous fumes informées que la salle des bébés a pris feu. La minute d’après je me suis affalée, criant sans discontinuer. J’étais inconsolable. Je crains pour ma santé car j’ai accouché par voie césarienne », s’est confiée la mère éplorée dans les colonnes du quotidien l’Observateur, dans sa livraison du jour