La journée du 19 mars est toujours un moment pour se ressourcer de ce grand démocrate, homme d’état, grand visionnaire qui a mis le Sénégal sur les rails de l’émergence en sillonnant le Sénégal avec le concept de la marche bleu.
Le contexte mondial est aujourd’hui marqué par de grands bouleversements. A peine sorti de la pandémie Covid-19 et son lot de malheurs, la guerre en Ukraine est venue assombrir les perspectives macroéconomiques. Et concernant spécifiquement le Sénégal, la hausse des prix mondiaux des produits alimentaires et de l’énergie s’ajoute aux défis actuels de la politique économique et de l’insécurité sous régionale. Sans compter l’augmentation des revendications sociales et les risques pré électorales.
Ainsi, la sagesse républicaine exigerait une consultation et des conseils de ce grand sage panafricain, ne serait-ce que pour la stabilité du pays et de la sous-région. Dommage que Macky Sall n’est pas un homme de dialogue et de consensus.
La liberté de manifester, le refus d’application de la loi sur des recommandations d’institutions sous régionales, le statut de l’opposition, l’exil et l’emprisonnement de ses opposants sont autant de maux qui gangrènent son magistère.
Ces violations permanentes des acquis démocratiques ne sauraient rester sous silence. Personne ne pouvait imaginer à deux ans du cinquantenaire de la création du Parti démocratique sénégalais (Pds) après vingt-six ans d’opposition, Macky Sall allait isoler ce grand homme en le séparant de son unique fils et de la vie politique.
En observant le débat politique national, on a l’impression que des intellectuels malhonnêtes veulent effacer l’histoire en se forgeant une légitimité populaire virtuelle, critiquant jour et nuit notre patrimoine national le Président Abdoulaye Wade, nous traitant même de comploter avec Macky Sall pour le maintenir encore au pouvoir.
Un seul symbole de dignité et d’ouverture au reste du monde suffisait pour répondre de la vision multidimensionnelle de l’homme WADE : «Le Monument de la Renaissance africaine». C’est dommage que les Sénégalais semblent oublier ce symbole.
En tant que fidèle de la pensée «Wadiste», il faut se rendre à l’évidence que le panafricanisme n’est pas un mouvement dirigé contre d’autres États, mais il s’agit d’un mouvement pour l’émergence d’une conscience africaine qui se traduirait par la création d’un État fédéral, pour une Afrique unie et forte, ouverte au reste du monde.
Le NEPAD est un exemple de cohésion, d’intégration économique et politique dont Le Pr Abdoulaye Wade en est un des pères fondateurs.
Je respecte en même temps en tant que démocrate les autres formes de panafricanisme même si elles sont quelque peu populistes.
L’Afrique a une population très jeune. Et les grands défis qui interpellent aujourd’hui nos dirigeants sont énormes.
Pour répondre à cette problématique, cette renaissance se fera à six (6) niveaux:
Créer un État fédéral africain avec une Charte de bonne gouvernance Démocratique. Assurer notre souveraineté alimentaire en produisant ce que nous consommons. Ce qui veut dire que l’Agriculture sera au cœur de tout processus de développement.
Promouvoir une révolution numérique et technologique en privilégiant la formation professionnelle et l’éducation comme socle de développement. L’Afrique a raté la révolution industrielle et ne devrait pas rater celle du numérique.
Relever le défi de la révolution verte en préservant notre environnement tout en s’appuyant sur des projets comme celui de la Grande muraille verte pour stopper l’avancée du désert et l’exode rural. Si Macky Sall avait continué de planter des arbres sur la bande verte de sept mille huit cent kilomètres de Dakar à Djibouti, il aurait pu éviter l’exode rural et la divagation du bétail.
Travailler pour un retour des intellectuels africains de la diaspora pour bénéficier de leurs expériences et de leurs compétences afin de développer ce continent.
Diversifier les partenaires sur le plan économique et relever en même temps les défis sécuritaires.
L’innovation économiste sera au cœur de notre modèle de développement, selon toujours la pensée économique du Président Wade. Même si on n’aime pas Macky Sall, il faut lui accepter que c’est un bon lièvre même s’il court trop lentement. Il nous faut vite changer de conducteur car sa vision s’arrête à Diamniadio.
Aujourd’hui, l’histoire démontre que Karim Wade est la bonne personne à la tête de ce pays pour l’élection présidentielle de 2024 qui d’ailleurs va marquer le cinquantenaire du PDS. Même s’il endure la dure épreuve de l’exil, sans tambour ni trompette, il demeure l’homme qu’il faut pour notre cher Sénégal. Karim Wade a les connaissances et l’expérience pour transformer le Sénégal comme les Émirats arabes unis (EAU). Il est compétent et il a les partenaires qu’il faut pour le pays.
Dieureudieuf Mame Abdoulaye ! Ce 19 mars est toujours plein d’enseignements et de souvenirs. Vivement le retour du frère Karim Wade pour porter le flambeau des lendemains meilleurs pour le Peuple sénégalais et africain. Ce sera un processus long et parsemé d’embûches, car celui qui veut naviguer dans les océans de la politique doit forcément s’attendre à la dure confrontation de la conquête du pouvoir. Mais notre ferme conviction est qu’ensemble nous arriverons à quai. L’héritage du Président Wade est un patrimoine commun dont chacun a le droit de réclamer sa part et de se battre pour l’avenir et le bonheur de la Jeunesse panafricaine.
VIVE LE SOPI VIVE LE PRÉSIDENT WADE.