Encore un différend lié au foncier à « Keur Daouda Sarr », village situé dans la Commune de Sangalkam (dép. Rufisque). La famille de Moussa Guèye Thiath hurle sa sur Ousmane Ndiaye qui a fait main basse sur leurs deux (2 hectares) de terre qu’il aurait revendu à Abdoulaye Dia, propriétaire de Sénico. Ce dernier est accusé de receleur par Pape Mass Guèye et frères qui n’écartent pas de mener le combat pour la retrocession de leur dû: »On ne comprend plus sur ce qui se passe au Sénégal.
Des gens gagnés par une boulimie foncière inextinguible sont prêts à user de tous les modus operandi pour escroquer d’honnêtes citoyens. Nous sommes victimes d’une affaire pas du tout catholique. Notre terrain de 2 hectares à usage d’habitation à Keur Daouda Sarr (Commune de Sangalkam, dép. Rufisque) vient d’être vendu à Abdoulaye Dia de Sénico par le grand faussaire foncier de la région de Dakar Ousmane Ndiaye. L’on ne comprend pas que nous disposons d’une attestation de mise en valeur, une délibération, un numéro NICAD, l’avis favorable du Chef de Service du Cadastre, celui du Chef de service de l’Urbanisme et l’approbation du receveur des Domaines de Rufisque et qu’on veuille nous déshériter. Ce n’est pas juste. Nous n’entendons pas baisser pavillon. Nous allons utiliser toutes les voies de droit pour récupérer nos terres », lance avec verve Pape Mass Guèye qui, de rembobiner: » Je dis et je le répète : le sieur Ousmane Ndiaye est le plus grand faussaire en matière foncière dans la région de Dakar. Il est parti à Dakar pour disposer d’un bail de complaisance. Il est alors aidé dans ces « sournoiseries » par des complices tapis dans l’ombre. Il a vendu à Abdoulaye Dia ce terrain de 2 H qui ne lui appartient pas. Donc ce dernier (Abdoulaye Dia Sénico) fait dans le récel.
Selon toujours les vicimes de cette vaste escroquerie foncière, tous les receveurs qui sont passés à Rufisque ont écrit à la hiérarchie supérieure pour dénoncer les actes malhonnêtes, la faisseté des papiers de Ousmane Ndiaye. Mais, que nenni ! La situation reste toujours entière, laissant un lot d’amertume sur les lésés.