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Le réseau Migration développement (Remidev) a célébré hier la journée internationale des migrants sous le thème: » La valorisation des ressources de la migration un enjeu majeur pour le développement durable. Occasion saisie par le Remidev d’inviter à revoir les politiques migratoires pour une coordination des actions à l’endroit des migrants.
La migration est un phénomène qui préoccupe tous les pays. Pour apporter des réponses à ce fléau, le réseau Migration développement (Remidev) a célébré la journée qui lui est dédiée sous le thème: »La valorisation des ressources de la migration, un enjeu majeur pour le développement durable « . Il s’agit pour ces acteurs de faire une analyse approfondie de la migration comme une source de développement durable. Ils se sont interrogés sur les véritables opportunités de la mobilité pour les Etats comme le Sénégal, d’échanger sur les contributions de la diaspora sénégalaise au PIB et de répondre aux défis actuels et futurs pour une meilleure reconnaissance du lien entre migration et développement.
Coordinatrice de Remidev, Aby Sarr Gaye, il faut revoir la politique nationale migratoire. « Le Sénégal développe certes des politiques migratoires mais il faut une politique nationale globale et cohérente pour les migrants pour gérer cette question », dit-elle. Et de poursuivre: » La société civile doit davantage se mobiliser pour porter ce plaidoyer autour des différentes questions notamment sur la valorisation des ressources ».
De son avis, les migrants ont un apport important dans le pays en tant qu’acteurs de développement. « C’est pourquoi nous invitons à éviter certains mots qui les dévalorisent en reproduisant des clichés. Ils doivent être accompagnés car beaucoup d’entre eux ont construit des structures sanitaires dans leur localité au-delà de l’investissement dans leur famille », laisse-t-elle entendre. Elle rappelle que les migrants ont leur droit. « Il faut que nous fassions face aux nombreuses politiques qu’on nous impose de l’extérieur. Nous devons les remettre en cause au bénéfice des migrants », précise la coordinatrice de Remidev.
NGOYA NDIAYE
