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Paulette explique son absence

Paulette Diémé, c’est une voix et une image. La voix elle est suave, envoûtante et l’image, lisse, de cette innocence qui attire et arrête à la fois. Dans cet entretien, fait dans le style de la confidence, elle confie sa vie de mère, d’artiste et de femme. Si la maman a éclipsé un moment, l’artiste, le talent et la passion ont repris du poil de la bête pour satisfaire le peuple mélomane qui ne vibre que pour sa Paulette. Dans cette interview, la chanteuse explique les raisons qui l’ont poussé à s’éloigner de la scène.

Entretien…

Une brève présentation de votre parcours en tant que chanteuse

Je suis une jeune artiste sénégalo-capverdienne qui a fait ses débuts à la chorale. En 2000, j’ai commencé à profiter du show-biz dans le groupe de Philippe Monteiro, avec qui, j’ai fait pas mal de tournées. Par la suite, en 2002, j’ai sorti « Mas Ki Mal ». Plus tard, j’ai fondé mon groupe. En 2015, j’ai sorti mon premier album qui s’appelle « NHA LUZ », en 2017, il y a eu le morceau « YOW » avec Papa Thione, puis « Kanu » en 2018.

Ça fait un bail. Qu’est-ce qui explique votre absence ? 

La maternité, j’ai eu un bébé et je suis tombée malade pendant près d’un an. La convalescence a duré. Après, c’était les reprises, avec les répétitions, l’orchestre et le studio.

Votre chanson « Mas Ki mal » a bien cartonné. Vous y attendiez-vous ? 

Je ne m’attendais sincèrement pas à un tel succès avec Mas Ki Mal. Pour moi, c’était juste un amour de la musique. Ça me faisait  plaisir de pouvoir au moins sortir un morceau. Dans ma tête, je me disais souvent,  que même si je ne deviens pas une grande chanteuse, il fallait au moins que je fasse un morceau. Je ne m’y attendais pas, je rends grâce parce que jusqu’en 2022, les gens l’écoutent et l’apprécient toujours autant.

Vous faites du Cabo Love, comment marche ce genre de musique au Sénégal ? 

Le Cabo Love marche très bien au Sénégal. Sauf que de nos jours, ce genre a été un peu mis de côté. Avant, ça s’écoutait partout : funana, cabo love. Aujourd’hui, cette musique est toujours là, elle marche encore, mais je pense qu’on devrait vraiment revoir l’appréciation de la musique en général pour pouvoir rehausser les valeurs de la musique sénégalaise. Nous avons un beau melting-pot ici au Sénégal, ce n’est pas seulement le cabo, le Mbalakh ou le rap. Le Sénégal est vraiment riche en musique.

Vos relations avec Philippe Monteiro?

Philippe et moi avons une relation fraternelle, entre un grand-frère et une petite sœur. Je suis reconnaissante de tout ce que j’ai appris avec lui et de tout ce qu’il a pu me montrer. Aujourd’hui, ça reste toujours intact. Il est toujours là pour moi et vice versa.

Vous êtes actuellement dans la Série « Une femme, un mari », comment avez-vous atterri là-bas ? 

Par le biais d’un ami avec qui j’ai grandi. C’est lui qui m’a permis de faire le casting, en me mettant en rapport avec Marodi. J’avoue que j’étais un peu stupéfaite, ça a été une belle expérience et ça continue de l’être d’ailleurs. Faire la série m’a permis de me redécouvrir, de dévoiler d’autres talents, d’autres facettes de moi, malgré ma timidité. Sinon j’ai également eu de belles expériences avec l’équipe technique de Marodi, et les acteurs de la série.

Pensez-vous pouvoir allier la musique et le cinéma ? 

La musique et le cinéma vont de pair pour moi ! Dans la musique, tu es parfois actrice. Sinon j’ai quand même pu m’en sortir, avec les répétitions, les tournages, les shooting. A vrai dire, c’est quelque chose que j’aime au fond de moi. J’ai découvert un nouveau talent en moi et ça été quelque chose de  vraiment positif.

Vous venez de sortir « Weet Na ». Vous êtes aussi esseulée que ça ?

Avec « Weet Na », c’est ma façon de dire aux Sénégalais que moi, Paulette, leur offre ce son. C’est un son où j’ai tout fait pour les satisfaire, le wolof, le français et le créole. Je leur offre « Weet Na » en attendant que l’album sorte et je sais que ça leur fera chaud au cœur. Parce que c’est un « truc » que j’ai longtemps travaillé en union avec le label Neegu Rap.

Des featuring en vue ?

Bien sûr que ! Je veux bien faire un featuring avec Elzo, Fally Ipupa, Yemi Aladé ! J’aimerai beaucoup le faire avec des artistes sénégalais. C’est bien possible d’ailleurs, c’est une chose dont nous discuterons avec le staff pour voir les possibilités.

 Quelle a été votre plus mauvaise expérience ? 

La vie est un court quotidien d’expériences, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Je ne pense pas qu’il y ait de mauvaises expériences, j’ai juste eu beaucoup de leçons qui m’ont d’ailleurs permis de grandir et d’acquérir une certaine maturité. Tout ce qui a été sur mon chemin a été juste des leçons et ça m’a fortifiée.

Un message pour vos fans

Je les aime beaucoup, qu’ils continuent de prier pour moi, de savourer mon nouveau morceau Weet Na et tous les autres. Je suis là pour eux et comme je dis souvent, Dieu m’a permis d’avoir ce don et c’est pour réchauffer les cœurs, mettre de la joie dans le cœur et l’esprit de mes fans à travers ma voix, mes lyrics. Qu’ils ne changent pas et restent toujours comme ils sont.

 Quels sont vos projets ?

Les projets sont à venir ! Il y a tout d’abord la promotion de mon nouveau single, les prestations, les shows ici, dans la Sous-région. En dehors des shows, je travaille toujours sur l’album. Mis à part ça, il y a aussi des projets sociaux que je ne dévoilerai pas.

ANNA THIAW

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