C’est la fin du suspense dans l’affaire du défunt maçon répondant au nom d’Armand Faye. L’autopsie a conclu à un «décès dans un contexte de cardiopathie hypertrophique».
En termes clairs, Armand est décédé de mort naturelle.
D’après le certificat de genre de mort délivré par le médecin légiste de l’Hôpital général Idrissa Pouye de Grand-Yoff, Armand est décédé «dans un contexte de cardiopathie hypertrophique».
Ce qui signifie qu’il est mort de manière naturelle. Ce qui met du coup un terme aux nombreux commentaires et autres supputations dans la banlieue dakaroise. Car, certains se perdaient en conjectures et soupçonnaient carrément un empoisonnement par intoxication alimentaire. D’autres penchaient par contre pour la thèse de la mort naturelle.
B. Ndao, qui avait offert la mandarine à Armand libre
B. Ndao – qui avait offert la fameuse mandarine au défunt – a été remis en liberté, sur instruction du procureur de la République du Tribunal de grande instance de Pikine/Guédiawaye. Ndao avait été interpellé puis placé en garde à vue au commissariat pour nécessité d’enquête préliminaire de la police.
Armand avait rendu une visite de courtoisie, samedi dernier, vers 23h, à son ami nommé B. Ndao.
Ce dernier avait accueilli le maçon dans sa chambre, au quartier Pikine Darou Salam II en banlieue dakaroise. Ainsi, Ndao prend des mandarines de son réfrigérateur et en offre à son hôte. Il prend ensuite congé de lui et s’en va récupérer le pneu de son véhicule auprès du vulcanisateur du quartier. A son retour, il constate que son hôte ne respire plus et alerte un de ses voisins qui est médecin. Celui-ci tâte le pouls de Faye et constate son décès.
Malgré tout, Ndao, en état de choc, sollicite les services du médecin de garde du centre de santé Baye Talla Diop, ex Dominique de Pikine. La blouse blanche conclut au même constat.
Alertés, les hommes du commissaire Mame Arona Ba entrent en action, effectuent les constatations d’usage et placent en garde à vue N. Ndao pour nécessité d’enquête. Qui a été bouclée, hier, avec la délivrance du certificat de genre de mort qui sauve le nommé B. Ndao et l’extirpe des griffes de Dame justice.