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Playstation 5 : que vaut la nouvelle console de Sony ?

Attendue depuis de longues années, la Playstation 5 sort le jeudi 19 novembre, juste à temps pour les fêtes. La nouvelle console de jeux vidéo devrait se vendre à plusieurs millions d’exemplaires rapidement. Faut-il craquer ? Europe 1 a pu tester la PS5 en avant-première. Malgré quelques défauts, elle séduit par sa fluidité et son catalogue de jeux.

Fin d’une interminable attente pour les gamers : la Playstation 5, console de jeux vidéo de dernière génération, est commercialisée à partir de jeudi, une semaine après la mise sur le marché de sa concurrente, la Xbox Series X. Preuve que l’attente est grande : la PS4, deux fois plus vendue que la Nintendo Switch et trois fois plus que la Xbox One, était la console préférée des Français ces dernières années. Disponible en deux versions, avec lecteur de disque (500 euros) ou sans (400 euros), la PS5 sera à n’en pas douter une des stars de Noël. Nous avons pu tester la bête avant sa sortie. Voici nos impressions après dix jours de prise en main.

Design : style futuriste et manette innovante

C’est simple : on aime ou on déteste ! Fini les blocs noirs rectangulaires, pour sa Playstation 5, Sony a tenté un nouveau design radical et se démarque ainsi de la Xbox Series X. Des courbes strictes, un alliage de noir brillant pour la partie interne et de blanc mat pour les plaques externes, des boutons quasiment invisibles : une chose est sûre, la PS5 ne laisse pas indifférent. Avec 39 centimètres de haut (ou de long si vous la posez à plat), pour 10 de large et 26 de profondeur, sa taille est également remarquable. C’est dix de plus que la PS4 et que la Xbox Series X ! Autant vous prévenir : vous risquez de devoir réaménager votre meuble TV pour lui faire de la place.

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Outre la console, la manette évolue également. La DualSense, plus élancée et plus fine, succède à la DualShock 4 et marque une réelle évolution technologique. Désormais, le contrôleur fonctionne avec des « retours haptiques », un système de vibrations beaucoup plus précis qui lui permet de réagir en fonction de ce qui se passe à l’écran. Concrètement, s’il pleut dans le jeu, vous ressentez des petits points de vibration à divers endroits de la manette. Si vous marchez sur le sable, elle vibre vers le bas pour donner une sensation de lourdeur. Cela peut paraître un peu gadget mais en réalité c’est assez discret et cela renforce l’immersion. Espérons que les développeurs s’en emparent !

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Enfin, un mot sur l’interface de la PS5. Il exploite à plein les capacités de la console, permettant ainsi de se connecter au Playstation Store en une seconde et offre plus d’informations sur les jeux de sa ludothèque, notamment le temps passé sur chacun. Un détail oui, mais amusant. En revanche, on regrette que l’affichage soit plus complexe que sur PS4. Entre les menus, les sous-menus et la barre de tâche à afficher soi-même, on s’y perd un peu.

Performance : une fluidité impressionnante

La PS5 est une console « next-gen » et ça se voit tout de suite. Elle dégage une impression de fluidité remarquable. Télécharger un jeu n’a jamais été aussi simple ni aussi rapide. Il est également possible de lancer un jeu, le mettre en pause, basculer vers une application, Netflix par exemple pour regarder une série, puis de revenir dans le jeu et reprendre à l’endroit exact où on l’avait arrêté. En revanche, contrairement à la Xbox Series, on ne peut pas faire de même entre deux jeux. Si vous quittez un jeu pour en lancer un second, le premier s’arrête et redémarrera à la prochaine utilisation.

En jeu, la PS5 déploie un éventail de nouvelles technologies qui boostent l’immersion. Le processeur, plus puissant que celui de la PS4, fait des miracles en affichant des mondes plus fournis, plus riches. Le tout en en 4K, de l’ultra haute définition et en 60 voire 120 fps (le nombre d’images par secondes). À cela, il faut ajouter le « ray tracing », une technologie qui rend les lumières plus réalistes et permet d’afficher les reflets dans les vitres ou les flaques d’eau. Sans déboussoler les joueurs, tout cela donne quand même le sentiment d’entrer dans une nouvelle ère pour le jeu vidéo.

Impression renforcée par la réduction drastique des temps de chargement, dans l’interface et en jeu. Nous avons compté : depuis le menu principal, il suffit de 45 secondes seulement pour arriver dans une partie de Spider-Man : Miles Morales, un « gros » jeu. Et une fois dedans, la fluidité est aussi impressionnante puisque les temps de chargement dépassent rarement les quelques secondes. Très sollicitée, la console est beaucoup moins bruyante que la PS4 grâce à un système de ventilation amélioré. Mais un petit bruit de fond peut parfois être entendu quand elle tourne. À peine audible sur notre console de test, il semble en revanche être gênant sur d’autres, peut-être défectueuses, comme l’ont relevé plusieurs internautes.

Jeux : tout pour les exclusivités

La stratégie de Sony sur les jeux n’a pas changé : proposer un maximum d’exclusivités haut de gamme pour séduire les joueurs. Stratégie que l’on retrouve en application pour le lancement de la PS5 avec trois productions de studios affiliés au fabricant japonais. D’abord Astro’s Playroom, un petit jeu de plateforme gratuit et préinstallé sur la console. Mais surtout, Sony mise sur Spider-Man : Miles Morales, suite du génial jeu consacré au super-héros en 2018, et sur Demon’s Souls, remake d’un jeu sorti en 2009 dont la difficulté avait marqué les joueurs au fer rouge. Par ailleurs, grâce à la rétrocompatibilité, les jeux PS4, y compris en version physique, peuvent être joués sur PS5.

Par ailleurs, les habitués retrouveront le PS Now, le service de jeu vidéo à la demande de Playstation. Pour 5 à 10 euros par mois, selon la formule, il permet de jouer à plusieurs centaines de jeux de PS3, PS4 et désormais PS5 sur sa console ou son ordinateur. Un catalogue très riche, qui fait la part belle aux jeux indépendants. Seul bémol : les blockbusters récents sont rarement inclus et quand il le sont c’est généralement au bout de plusieurs mois. Il faudra donc acheter les jeux les plus populaires en plus, sachant que la fin d’année n’en manque pas : Call of Duty : Black Ops Cold War, FIFA 21, NBA 2K21, etc.


Problème : en termes de stockage, la console ne suit pas. La PS5 n’offre que 660 Go d’espace pour installer des jeux sur le disque dur SSD interne. Sachant que chaque jeu oscille entre 50 et 100 Go, c’est vite plein. Avec seulement six jeux installés, notre PS5 est déjà saturée ! Et Sony n’offre que peu d’alternatives. Contrairement à la Xbox, il n’est pas possible d’ajouter de la mémoire grâce à un second disque dur. Impossible également d’avoir recours à un stockage externe : la console ne les prendra pas en charge avant une mise à jour promise par le fabricant mais sans date donnée. Dans l’immédiat, il faut donc supprimer ses jeux au fur et à mesure. Un manque de flexibilité qui fait tache.

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