Contrairement à son attitude intransigeante envers des figures telles qu’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, la Direction générale des élections (DGE) adopte une position bien plus souple à l’égard de Karim Wade. Lors d’une conférence de presse, Birame Séne, directeur de la Formation et de la Communication de la DGE, a affirmé que cette amende de 138 milliards de Fcfa ne constitue pas un obstacle à la candidature de Karim Wade pour la Présidentielle de 2024.
Karim Wade, en lice pour la Présidentielle de 2024, semble échapper aux préoccupations liées à l’amende de 138 milliards de Fcfa infligée par l’État du Sénégal en 2015 pour enrichissement illicite.
Birame Séne, directeur de la Formation et de la Communication de la DGE, a affirmé que Karim Wade peut bel et bien être candidat à la présidentielle de 2024. Même si une amende repose sur lui, cette amende de 138 milliards de Fcfa ne constitue pas un obstacle à la candidature de Karim Wade pour la Présidentielle de 2024.
« Pour les personnes bénéficiant d’une mesure de grâce, l’inscription sur les listes électorales ne pourra intervenir qu’après l’expiration du délai correspondant à la durée de la peine prononcée par la juridiction de jugement, s’il s’agit d’une peine d’emprisonnement, ou d’une durée de trois (3) ans à compter de la date de la grâce, s’il s’agit d’une condamnation à une peine d’amende.
Étant donné que Wade a bénéficié d’une grâce présidentielle en 2016, la durée des trois (3) ans après la date de grâce est largement dépassée, donc l’amende de Karim Wade ne peut pas l’empêcher d’être candidat », a-t-il soutenu, se basant sur l’article L28 du Code électoral. Il est important de souligner que la responsabilité d’évaluer la légitimité d’une candidature appartient exclusivement au Conseil constitutionnel, et non à la Direction générale des élections (DGE).
Rappelons que le 27 novembre, l’opposant sénégalais Karim Wade a fait un pas vers la présidentielle de 2024 en déposant la caution exigée pour se présenter, malgré les incertitudes qui entourent toujours la date de son retour au Sénégal.