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Retrait des bailleurs de la santé: Maleine Amadou Niang préconise de repenser le financement dudit secteur 


Le directeur pays de l’international Partenariat Budget (IBP) en anglais a été l’invité de l’association des journalistes en Santé,  Population et Développement (AJSPD). Maleine Niang soutient que le retrait des bailleurs de la santé aura un impact sur certains secteurs et préconise à repenser le financement de la santé.

La santé est financée au Sénégal par les ménages, les partenaires techniques et financiers et l’Etat. Selon le directeur pays de l’international Partenariat Budget (IBP), Maleine Niang, l’annonce de certaines coupes budgétaires par d’autres partenaires au développement, comme l’UNFPA, l’Union européenne aura un impact sur le financement de la santé. « Nous nous sommes interrogés sur ce que cela pouvait représenter pour le Sénégal, le Sénégalais et les ménages. Cela est venu dans un contexte où, davantage, nous avons relevé également des difficultés dans le système de financement de notre économie, avec le contexte que  de tensions budgétaires », dit-il. Et de poursuivre : » La double question est  de savoir quelles seront les ressources disponibles du point de vue des partenaires techniques et financiers, et, d’autre part, quelles seront les ressources disponibles du point de vue de l’État pour répondre aux dépenses de la santé »  a été une question que nous avons abordée. De son avis, ce qui a attiré leur attention à été révélé par les comptes nationaux de la santé du Sénégal  qui démontre quand même une contribution assez importante des ménages aux dépenses de la santé.  » Ce qui affecte leur pouvoir d’achat et qui affecte négativement notre poste budgétaire. Donc, la réflexion est de voir, dans un contexte de finances publiques difficiles, comment faire en sorte que les ménages, notamment ceux les plus défavorisés, ne payent pas le prix du retrait des bailleurs, mais également de la difficulté dans laquelle se trouve notre système de finances publiques »  fait-il savoir.
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Sur le financement de la santé au Sénégal, M. Niang estime que la situation n’est pas reluisante, mais il y a de l’espoir. « Cet espoir est suscité par la forte demande de transparence qui est en train d’être accompagnée de mesures et  nous devons maintenant aller plus loin dans cette réforme-là, ne pas seulement s’intéresser à ce que cela veut dire pour les finances publiques, mais voir ce que cela veut dire pour les différents secteurs », indique-t-il. Il s’agit pour lui de faire en sorte que des secteurs qui sont dévoyés comme la vaccination et  l’achat de produits, qui sont encore fortement entre les mains de partenaires techniques et financiers, puissent faire l’objet d’une réintégration et d’un soutien fort par le budget de l’État. « Le financement de la santé est d’abord les ressources du budget général c’est-à-dire la fiscalité de l’État,  les revenus du domaine de l’État, c’est tout ce qui contribue au budget de l’État, les prêts, les dons, l’appui des partenaires techniques et financiers. C’est également le budget des collectivités territoriales », explique-t-il. Il soutient que le retrait des bailleurs doit être pris en charge par l’État, d’abord par une quantification de ce que cela va coûter au secteur de la santé. « Et maintenant pour le secteur privé, il faut une incitation pour qu’ils puissent investir », souligne-t-il. En ce sens, il laisse  entendre qu’il faut un marché intéressant avec  des prix qui leur permettent d’avoir des retours sur investissement. Il préconise d’inciter au financement et au recrutement afin de permettre d’avoir accès à des marchés publics et  une prime au patriotisme. « Les bailleurs étaient essentiellement présents avec  la vaccination, la santé communautaire, l’achat de produits, la formation, la prise en charge d’une partie du personnel médical et la santé mère-enfant,  la lutte contre les maladies non transmissibles entre autres. « Donc l’impact sera aussi important que le retrait des ressources dans ces secteurs », martéle-t-il.
NGOYA NDIAYE

 

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