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Révision exceptionnelle des listes électorales
Révision exceptionnelle des listes électorales

Révision exceptionnelle des listes électorales: Des experts émettent des risques chez les primo-votants  

Avec la révision annoncée des listes électorales des experts ont émis des réserves. Pour  Babacar Fall du Gradec, il existe des risques que tous les jeunes en âge de voter ne puissent être pris en compte dans le fichier électoral. Ndiaga Sylla, expert électoral, lui réclame un décret présidentiel pour la date de l’élection présidentielle. 

Une révision exceptionnelle des listes électorales aura lieu en prélude de l’élection présidentielle de 2024, a annoncé le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique dans un communiqué. Cette opération, dont la date n’a pas été indiquée, sera effectuée ‘’conformément aux dispositions’’ du Code électoral. « Cette révision se substituera à la révision ordinaire qui devrait démarrer le 1er février 2023 », déclare la même source. Elle ajoute que le décret relatif à l’organisation de cette opération sera publié prochainement.

A en croire Babacar Fall du Groupe de Recherches et d’Appui à la Démocratie participative et la bonne Gouvernance (Gradec), les délais et les modalités peuvent porter préjudice aux primo votants. Une des conséquences de cette révision c’est la réduction de la période qui pouvait être plus longue. «Cette révision, le plus souvent dans le décret qui l’organise, peut durer un mois, 45 jours, et deux mois. Cette révision ordinaire à un spectre plus large », dit-il. A ce titre, le ministre  a choisi une révision des listes électorales en application des dispositions de l’article L37 alinéa 5. Quelles en sont les motivations? « On ne sait pas car quand on organise  une révision exceptionnelle, il vaut mieux savoir le temps que cela va durer.

Alors puisque que le délai va être court, il existe des risques que tous les jeunes en âge de voter ne puissent être pris en compte  dans le fichier électoral; alors que si vous êtes dans une période de révision ordinaire où vous avez cinq mois, les gens ont le temps de s’inscrire sur les listes électorale », explique Babacar  Fall. Donc la conséquence c’est qu’on risque d’avoir un nombre de primo votants pris en compte dans le fichier et un nombre moins important que ce qui aurait dû être pris si on était dans une période révision ordinaire. « Le décret fixant la date de la révision  exceptionnelle sera pris ultérieurement  et les populations seront informées. En somme, le communiqué est assez laconique.

La révision aurait pu se faire du 1er février au 31 juillet et étant entendu que cela s’arrête au mois de juin et prévoir donc la période de traitement des contentieux et produire  les cartes afin que cela ne puisse pas impacter le calendrier électoral », regrette le Sg du Gradec qui estime que ce communiqué est donc une réponse à leurs différentes interpellations sur l’impératif de prendre un décret fixant la date de la tenue  de l’élection présidentielle. «  Je reste convaincu qu’une révision ordinaire aurait dû se faire en respectant les délais légaux. Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a annoncé une campagne de communication en vue d’une « meilleure information » des populations sur les listes électorales.

Ndiaga  Sylla, expert électoral : “2024 s’annonce déjà compliquée”

C’est du moins ce qu’avance l’expert électoral, Ndiaga Sylla, suite à la publication du communiqué du ministre de l’Intérieur qui annonce la tenue prochaine d’une révision exceptionnelle des listes électorales. Selon Ndiaga Sylla, le communiqué du ministre de l’Intérieur rappelant les dispositions de L.37 « ne pourrait se substituer au décret fixant la date de l’élection en vertu de L.63. » L’expert électoral dit alors attendre encore « ce décret qui doit déterminer celui organisant la révision exceptionnelle mentionnée dans le communiqué du ministre. En l’absence de ces deux actes réglementaires, « il ne serait pas conforme de surseoir à la révision ordinaire prévue par la loi électorale à partir du 1er février. En effet, le droit reste textuel », a-t-il averti. C’est pour cette raison, fait remarquer M. Sylla, qu’il a alerté, il « y a une semaine », rappelle-t-il « sur l’urgence à publier le décret fixant la date de l’élection présidentielle.


MOMAR CISSE

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