Top Infos Rewmi du 15/03/2024: Un plombier meurt dans un éboulement…Un corps sans vie d’un garçon de 10 ans repêché dans le fleuve à Kédougou…Supposée corruption au Conseil constitutionnel…Les ex-cheminots bloquent le trafic à la gare de Thiès…Cartes électeurs…
Supposée corruption au Conseil constitutionnel
Le président du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement, Mamadou Lamine Thiam, avait déclaré lors d’une conférence de presse que des audios qui circulent sur le net prouvent l’existence d’une corruption, fustigeant le « mutisme » de la société civile. Ce que démonte le coordonnateur du Forum civil. Sur X, Birahim Seck estime que son organisation n’est une caisse de reconnaissance pour personne. « Au PDS, le Forum Civil n’est pas une organisation de la Société Civile marionnette. Si vous disposez de preuves tangibles de corruption, certains d’entre vous connaissent très bien nos locaux. Nous savons assumer nos positions. Ñun du ñu gàggantikoo ci mbedd », a-t-il posté.
Accident
L’axe Touba-Dahra a encore causé une mort d’homme. En effet, un minicar en provenance de Matam pour rallier Dakar a mortellement fauché un garçon répondant au nom de Modou Ka, âgé de 15 ans. Revenant sur le film du choc qui s’est produit à hauteur du village de Keur Demba Niani, ce mercredi vers dix-huit heures, certains témoignages renseignent que la victime se rendait à Sagatta Djoloff pour acheter de la glace pour les besoins de la coupure du jeûne.
Un plombier meurt dans un éboulement
Un accident de travail a viré au drame, hier, à Diourbel. Deux plombiers ont été ensevelis par le sable, dans un trou creusé dans le cadre des travaux d’assainissement des eaux. L’un est malheureusement décédé, alors que le second, blessé, a été évacué à l’hôpital. Les faits se sont déroulés au quartier Médinatoul. Informé, le commissaire central Mor Ngom a dépêché ses hommes sur les lieux de l’accident pour procéder au constat. L’entreprise Ecotra avait gagné le marché d’assainissement.
Et c’est son sous-traitant, la Set Sénégal, qui avait engagé les deux plombiers aux fins de vérification à l’issue de la fouille mécanique. S’en est suivi un éboulement qui a enseveli les deux travailleurs. D. Wade, âgé de 20 ans, est décédé sur le coup et son collègue en est sorti avec des blessures. Le commissariat central de Diourbel a ouvert une enquête, en attendant les résultats de l’autopsie.
Un corps sans vie d’un garçon de 10 ans repêché dans le fleuve à Kédougou
Un corps sans vie d’un garçon de 10 ans a été découvert hier jeudi vers 10 heures aux alentours du pont de Fongolimbi, dans les eaux du fleuve. Le corps a été repêché par les sapeurs-pompiers de Kédougou. Selon notre source, la victime était domiciliée au quartier Dandé Mayo de la commune de Kédougou. Après constat de la police, le corps sans vie a été déposé à la morgue de l’hôpital Amath Dansokho.
Les limiers du commissariat central de Kédougou ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances du décès du garçon.
Les ex-cheminots bloquent le trafic à la gare de Thiès
Pas de train en marche à Thiès (situé à l’Ouest du Sénégal) ce jeudi. Dans la cité du rail, les ex-cheminots et régis de la gare ont bloqué le voyage des trains (Thiès-Dakar et Thiès-Diamniadio). Il s’agit d’un contentieux social avec l’Etat du Sénégal depuis plus de 4 ans évalué à 1,83 milliards FCFA. Pour ces ex-cheminots, c’est une nouvelle forme de lutte pour obtenir la satisfaction de leur revendication. Le président de l’Entente des ex-temporaires et des régis des chemins de fer du Sénégal, Alia Diallo affirme : « On l’a bloqué aujourd’hui. Pas de notre gré, mais c’est une urgence. Ce sont des travailleurs qui ont fait leur carrière et qui n’arrivent pas à percevoir correctement leurs pensions ».
Le chef de gare, Makhoudia Sène, n’approuve pas la méthode de grève des ex-cheminots : «Les grévistes sont venus bloquer le trafic sans aviser. Il y avait des clients qui étaient dans le train depuis ce matin. C’est un acte que nous ne saluons pas». Les usagers ont finalement déserté les trains pour emprunter les transports routiers.
Les étudiants de l’université Alioune Diop perturbent les cours dans les lycées
Les cours ont été perturbés ce jeudi, à l’université Alioune Diop de Bambey. Les étudiants sont descendus dans la rue pour réclamer de meilleures conditions de vie dans le campus social. La colère des étudiants est liée aux ruptures fréquentes des repas, au manque d’hygiène, au refus de la prise en charge médicale, au problème du remboursement des frais médicaux, entre autres. C’est ainsi que les étudiants ont bloqué les enseignements-apprentissages dans les lycées de Bambey. Ils ont été dispersés par les éléments de la police urbaine de Bambey. Selon notre source, les étudiants ont finalement été reçus par les autorités du CROUS pour un dégel de cette situation.
Le Sytjust prolonge sa grève
Le syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) a encore décrété une grève de 48h à partir de ce jeudi. Dans un communiqué signé par le secrétaire général national, Me El Hadj Ayé Boun Malick Diop, le syndicat dénonce le magistère de Aïssata Tall Sall à la chancellerie qu’il considère comme « une calamité. » « Elle a délibérément laissé perdurer la grève des travailleurs de la justice livrés à leur propre sort et qui s’agrippent solidement à une grève pour ne pas subir une injustice irréparable » fait apparaître le communiqué.
Le Sytjust prolonge sa grève (suite)
Le Sytjust rappelle qu’il suffisait à Me Aïssata Tall Sall de porter à la connaissance du président de la République l’existence de deux projets de décrets que ses deux illustres prédécesseurs avaient fait préparer pour endiguer les conséquences de ce qu’il qualifie « de graves falsifications que des juristes du ministère de la Fonction publique avaient portées sur deux autres projets de décrets que le gouvernement avait adoptés en conseil des ministres le 25 juillet 2018. » Face à cette situation qui détruit le service public de la justice, le Sytjust invite le président à reprendre en urgence, les choses en main, pour mettre un terme à cette crise. Pour le moment, le syndicat continue de bon droit la lutte en décrétant une grève de 48h les jeudi 14 et vendredi 15 mars 2024.
Cartes électeurs
Le préfet de Kaolack, Latyr Ndiaye, a fait état d’un nombre important de cartes d’électeur en souffrance dans les commissions de distribution, appelant les électeurs concernés à retirer leur sésame pour avoir l’occasion de participer au scrutin présidentiel. “Le nombre de cartes d’électeur en souffrance au niveau de la préfecture et des sous-préfectures du département de Kaolack est énorme”, a alerté le préfet. Il s’agit de deux lots de cartes d’électeur, issues des anciennes révisions exceptionnelles des listes électorales et de la dernière révision, dit-il.
“Pour l’ancien stock, nous sommes à 4204 cartes d’électeur qui ne sont pas encore retirées alors que pour les cartes issues de la dernière révision exceptionnelle des listes électorales, on est à 7065 cartes en souffrance à la date du 13 mars 2024”, a révélé Latyr Ndiaye.
Le préfet de Kaolack a lancé un appel aux électeurs concernés, les invitant à se rapprocher des commissions installées dans les communes et des Sous-préfectures pour retirer leur carte à temps afin de pouvoir participer au processus électoral.