Top Infos Rewmi du 24 01 2022: Le Burkina s’est réveillé avec des tirs nourris dans plusieurs casernes du pays…Arrêtée son vote, Dieynaba Ndiaye de Gueum Sa Bopp a été libérée sur instruction du parquet….
Accident
Une collision entre une moto et une voiture de transport en commun a fait deux morts, vendredi soir, dans le département de Goudiry. Les victimes sont des militants de la coalition dirigée par Salif Tewett pour l’élection du conseil municipal de Boynguel Bamba, une commune du département de Goudiry. Le convoi de la coalition revenait de son dernier meeting, qui s’est tenu à Nanganam.
Dieynaba Ndiaye libérée , le pépé n’est pas mort
Arrêtée son vote, Dieynaba Ndiaye de Gueum Sa Bopp a été libérée sur instruction du parquet. Pour rappel, suspectée d’être la commanditaire de ‘l’incendie criminelle, Dieynaba Ndiaye était activement recherchée par la gendarmerie. Jeudi dernier, un peloton de la gendarmerie s’est déployé au quartier Kawsara pour la cueillir mais était introuvable. Elle avait subitement disparu et a éteint son téléphone portable. Les enquêteurs disposent des audios whatshapp dans lesquelles elle a menacé de réduire en cendres Aminata Assome Diatta. Brûlé au 3e degré, l’état de santé du gamin de 3 ans qui se trouve actuellement en réanimation à l’hôpital Principal, s’est stabilisé.
Le grand-père Amadou Sall brûlé vif a été annoncé pour mort. a été annoncé, brûlé vif par une radio de la place. Une information démentie par son frère Cheikh Sall.
«Les gens m’appellent de partout pour savoir si mon frère est décédé. Je ne sais même pas quoi leur répondre. Personnellement, j’ai été choqué d’entendre sa disparition à la radio», a fait savoir ce proche de la victime. Par ailleurs, Cheikh Sall a donné des assurances sur l’état de santé d’Amadou Sall. «Il n’est pas mort et il va bien. Son état et celui du petit Talla Sall sont stables», s’est-il réjoui.
Covid 19
Ce week-end, 340 nouveaux cas ont été enregistrés. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a indiqué que sur 2 098 tests réalisés, le Sénégal a enregistré 177 nouveaux cas de coronavirus. Soit un taux de positivité de 8,44 %. Les cas positifs sont répartis entre 07 cas contacts suivis par les services de santé et zéro cas importé enregistré dans les différentes portes d’entrée du pays. Les 170 cas issus de la transmission communautaire répartis entre la région de Dakar avec 127 cas et 62 cas dans les autres régions. Par ailleurs, 320 patients hospitalisés ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris et 14 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation des hôpitaux. 02 décès ont été enregistrés le samedi. L’état de santé des autres patients reste stable. Depuis l’apparition de la maladie, le Sénégal compte 84 295 cas confirmés, dont 77 750 guéris, 1 925 décédés, et donc 4 619 malades sous traitement. La campagne de vaccination contre la Covid-19 au Sénégal se poursuit avec 1 387 350 injections ont été réalisées.
Covid 19 (Bis)
Le ministère de la Santé a annoncé samedi deux décès causés par le coronavirus et 163 nouvelles contaminations provenant de 1.828 tests virologiques, avec un taux de positivité de 8,91 %. Les infections signalées sont constituées de 17 cas contacts suivis par le corps médical, d’un cas importé et de 145 contaminations dont la source n’a pas été identifiée. 282 patients ont été guéris et 14 cas graves de Covid-19 sont pris en charge dans les services de réanimation. La même source fait état de 1.923 décès liés au coronavirus au Sénégal depuis l’apparition de la pandémie dans le pays en mars 2020.
Mutinerie au Burkina
Le Burkina s’est réveillé avec des tirs nourris dans plusieurs casernes du pays. Selon certaines informations, des soldats réclameraient le départ des chefs de l’armée et davantage de moyens dans la lutte anti-djihadiste. « Nous voulons des moyens adaptés à la lutte » anti-jihadiste « et des effectifs conséquents », ainsi que le « remplacement » des plus hauts gradés de l’armée nationale, indique dans un enregistrement sonore parvenu à l’Agence France Presse un militaire de la caserne Sangoulé Lamizana, sous couvert de l’anonymat.
A aucun moment ce militaire n’a réclamé le départ du président burkinabè Roch Christian Kaboré, accusé par une partie de la population d’impuissance face à l’insécurité qui règne dans le pays. Sur les antennes de la RTB, le ministre de la Défense le général Barthélémy Simporé, a affirmé que « pour le moment », aucune institution de la République « n’a été inquiétée. » La situation à Ouagadougou semble toutefois toujours explosive. Ce dimanche, des manifestants partisans des militaires qui se sont mutinés dans ont incendié le siège du parti au pouvoir à Ouagadougou. Ils ont ensuite été dispersés par les forces de l’ordre : Ces mouvements dans des casernes burkinabè surviennent aussi au lendemain de nouvelles manifestations de colère d’habitants excédés par l’impuissance des autorités à faire face à la violence jihadiste qui ravage le Burkina Faso.
CNT
Le colonel Mamadi Doumbouya a nommé les 81 membres du Conseil national de la transition. L’organe législatif de la transition sera dirigé par le Dr Dansa Kourouma. Un choix qui ne fait pas l’unanimité en Guinée Conakry. Président du Conseil national des organisations de la société civile jusqu’à sa nomination ce samedi 22 janvier, le Dr Kourouma est présenté comme un proche de l’ancien Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana. Il faisait partie des défenseurs du troisième mandat d’Alpha Condé. Une entorse à la démocratie que les militaires prétendent avoir voulu réparer le 5 septembre en prenant le pouvoir. A noter que la durée de la transition sera fixée par le CNT.
Militaire français tué
Un militaire français a été tué au Mali samedi, tué à Gao lors d’une attaque au mortier du camp militaire de Barkhane, dans l’après-midi du samedi 22 janvier. Il s’agissait du brigadier Alexandre Martin, appartenant au 54ème régiment d’artillerie de Hyères, informe l’Elysée. Le soldat décédé samedi après-midi est le 53e militaire français tué au combat au Sahel depuis 2013. Neuf autres soldats français ont été « légèrement blessés » dans l’attaque mais « leur état n’inspire aucune inquiétude », a précisé l’état-major des Armées. Dans l’immédiat, l’attaque n’a pas pu être attribuée. Elle est survenue dans une zone fréquentée par les djihadistes du GSIM (ou JNIM, nébuleuse jihadiste affiliée à Al-Qaïda).