Top Infos Rewmi du 28/11/2024

Top Infos Rewmi du 28/11/2024: Saisie de 40 pilules d’ecstasy à Mbacké…L’armée frappe à nouveau contre l’orpaillage clandestin…Un rappeur tombe avec 125 comprimés d’ecstasy…..Plus de 50 cas de violences basées sur le genre enregistrés cette année……Incinération de produits illicites d’une valeur d’environ 260 millions FCFA….

 

Un rappeur tombe avec 125 comprimés d’ecstasy

La lutte contre le trafic de drogue s’intensifie. Les forces de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) de Saint-Louis ont mis un terme aux activités illégales de Déthié Ndiaye, alias Bmj. Le rappeur, bien connu dans la commune, a été appréhendé en possession de 125 comprimés d’ecstasy, une drogue synthétique aux effets psychotropes. Informés des activités suspectes de l’artiste, les agents de l’OCRTIS ont mené une enquête approfondie. Selon les premières informations, Bmj recevait régulièrement sa marchandise depuis Dakar, point de départ d’un trafic organisé. L’intervention des forces de l’ordre a permis de l’interpeller en flagrant délit de possession de stupéfiants. Cette arrestation s’inscrit dans une série d’opérations menées par l’OCRTIS pour démanteler les réseaux de trafic de drogue dans la région nord.

Saisie de 40 pilules d’ecstasy à Mbacké

Le commissariat urbain de Mbacké a démantelé un trafic d’ecstasy (volet). Deux dealers ont été arrêtés et 40 pilules saisies. Tout a commencé lorsque les hommes du commissaire Alioune Fall ont reçu un renseignement relatif à un trafic de drogue entretenu par des conducteurs de motos-Jakarta. Dans la nuit du 23 novembre dernier vers les coups de 3 h,  les éléments de la brigade de recherches  en patrouille ont effectué une descente inopinée au niveau de l’arrêt de Diamaguène. À la vue des policiers, le nommé Modou a pris la fuite en laissant sa moto derrière lui. La fouille de la selle de la moto s’est soldée par la découverte de 21 pilules d’ecstasy. Quant à S. Thiam, il a jeté sa marchandise illicite pour tromper la vigilance des limiers. Ces derniers ont saisi 16 comprimés de volet à ses pieds. La poursuite de la patrouille a permis de mettre fin à la cavale du conducteur de moto-Jakarta B. Amar en possession de trois pilules d’ecstasy. Au terme de l’enquête diligentée par la police de Mbacké, le duo incriminé a été présenté au procureur de la République près le tribunal de grande instance de Diourbel. 

L’armée frappe à nouveau contre l’orpaillage clandestin

La lutte contre l’orpaillage clandestin prend une nouvelle tournure avec l’opération Kanoumering menée par les forces armées sénégalaises en zone militaire n° 4. Ce 27 novembre, un coup de filet décisif a permis le démantèlement d’un site illégal à Niamaya, au nord-est de Khossanto, dans la région de la Falémé, où les activités illégales minent l’écosystème et alimentent divers trafics. Selon un communiqué publié par la DIRPA sur sa page Facebook, cette intervention a abouti à la saisie de plusieurs équipements utilisés pour l’extraction illégale d’or : des motocyclettes, deux groupes électrogènes, ainsi que divers matériels. Ces outils, essentiels au fonctionnement des sites clandestins, marquent un coup dur pour les acteurs de cette activité illicite. Les autorités militaires ont affirmé que les unités engagées poursuivent leurs opérations dans cette zone stratégique. 

L’armée frappe à nouveau contre l’orpaillage clandestin (suite)

L’objectif est clair : éradiquer l’orpaillage clandestin et ses conséquences néfastes sur les ressources naturelles, la sécurité et l’économie locale. Cette action s’inscrit dans une stratégie globale visant à restaurer la légalité et préserver l’environnement dans une région particulièrement vulnérable.  Cette intervention témoigne de la détermination des forces armées à endiguer un phénomène qui alimente l’exploitation illégale des ressources naturelles et des réseaux criminels. Elle renforce également l’engagement de l’État dans la sécurisation des zones rurales souvent hors de contrôle. Avec cette nouvelle avancée dans l’opération Kanoumering, l’armée sénégalaise envoie un message sans équivoque : aucune forme d’illégalité ne sera tolérée sur le territoire national. Les activités se poursuivent, avec l’espoir de dissuader d’autres acteurs de se livrer à de telles pratiques.

Incinération de produits illicites d’une valeur d’environ 260 millions FCFA

Le gouverneur de Saint-Louis (Nord), Al Hassan Sall a présidé mercredi, la cérémonie d’incinération de produits illicites d’une valeur d’environ 260 millions de francs CFA issus de confiscation ou d’abandon au profit des services de la Douane, à la décharge de la commune de Gandon. « Les produits qui sont incinérés aujourd’hui sont constitués de trois catégories. La première catégorie concerne les médicaments que ça soit à usage humain ou vétérinaire. Il y a aussi du cannabis communément appelé chanvre indien, de la cigarette de contrebande qui ont été saisis par nos différentes équipes », a déclaré le commandant chef subdivision des Douanes de Saint-Louis, Baba Dièye. La valeur totale des produits est d’environ 260 millions de francs CFA, a-t-il expliqué. » Les médicaments constituent un peu plus de 200 millions, le cannabis 40 millions de francs CFA et la cigarette, 5 millions de francs CFA. Si on évalue tout, cela fait 260 millions de francs CFA environ », a détaillé le Commandant Dièye.

Incinération de produits illicites d’une valeur d’environ 260 millions FCFA (Bis)

Il a également précisé que ces produits ont été saisis sur une durée de trois ans à savoir 2022, 2023 et 2024. Venu présider cette séance d’incinération, le gouverneur de la région de Saint-Louis, Al Hassan Sall a, de son côté, magnifié le travail du service de la Douane. «Je voudrais féliciter le service des Douanes de Saint-Louis à travers le Directeur régional mais également le commandant Dièye de la subdivision pour l’excellent travail abattu pour la protection de l’économie nationale mais surtout pour la protection des consommateurs », a dit le gouverneur Sall. « Ils viennent de réaliser des performances de taille en procédant à la saisie de cette quantité de drogue mais également de médicaments et de produits qui ne sauraient être consommés», a-t-il ajouté, remerciant les autorités judiciaires, notamment le parquet. Le chef de l’exécutif régional a assuré que les politiques définies par l’autorité suprême seront appliquées dans toute leur rigueur pour lutter contre l’usage de ces produits toxiques tels que la drogue mais également de protéger le consommateur pour qu’il ne puisse pas acquérir inconsciemment des produits périmés. 

Plus de 50 cas de violences basées sur le genre enregistrés cette année

Plus de cinquante cas de violences basées sur le genre ont été enregistrés dans la région de Sédhiou (sud), au cours de l’année 2024, a annoncé mercredi, la responsable de la Boutique de droit de Sédhiou, Joséphine Ndao. ‘’De janvier à octobre 2024, 4000 cas de violences ont été signalés dans les neufs Boutiques de droit du pays. Sédhiou, à elle seule, a enregistré plus de cinquante cas », a précisé la responsable de la Boutique de droit de Sédhiou. L’union des groupements de femmes de Sédhiou, en collaboration avec l’Association des juristes du Sénégal (AJS) à travers la Boutique de droit de Sédhiou, a lancé une caravane de sensibilisation financée par la coopération catalane pour le développement.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes. Cette campagne se déroule du 25 novembre au 10 décembre 2024. Dans la région de Sédhiou, a souligné Joséphine Ndao,  »les violences sont malheureusement fréquentes, touchant les femmes dans leurs foyers sous diverses formes notamment physiques, économiques, sexuelles, et pédophilie ». Selon la responsable de la Boutique de droit, ‘’cette caravane représente une opportunité majeure pour les femmes de Sédhiou de s’unir et de soutenir la lutte contre les violences basées sur le genre’’.

Plus de 50 cas de violences basées sur le genre enregistrés cette année (suite)

La Boutique de droit continue d’accompagner les victimes de violences en leur offrant un suivi juridique et psychologique, a-t-elle fait savoir. Mme Ndao a plaidé pour la construction d’une maison d’accueil dédiée à la prise en charge des victimes, soulignant l’importance d’un soutien adéquat et non stigmatisant pour les personnes violentées. Kombé Mbaye, présidente de l’Union des groupements des femmes de Sédhiou, a insisté sur la nécessité de changer le regard de la société envers les victimes de violences. Elle a également plaidé pour la construction d’une maison d’accueil sur un terrain offert par le maire de Bambaly, afin de fournir un refuge sûr et un soutien continu aux victimes.

La présidente de l’union des groupements de femmes a rappelé que les types de violences les plus signalés incluent le viol, les abus sexuels, et les violences économiques et conjugales, tandis que les violences physiques semblent diminuer progressivement. Selon elle, la caravane de sensibilisation vise à éduquer et à mobiliser la communauté pour éradiquer ces pratiques néfastes et promouvoir une société plus juste et équitable pour toutes et tous.