Poursuivi pour des faits de vol, violence et voie de fait et de destruction de biens appartenant à autrui, B. Ndiaye a été jugé par le tribunal d’Instance de Dakar. L’étudiant qui devait s’envoler pour la France hier mercredi, a été maintenu en détention par le juge qui a fixé son délibéré au 17 septembre prochain.
Étudiant établi en France, B. Ndiaye qui devait rentrer hier mercredi, risque de rater ses cours. Le jeune homme a été envoyé en prison suite à une violente altercation avec M. M. Mané, amant de son ex. Inculpé pour des faits de vol, de violence et voie de fait et de destruction de biens appartenant à autrui, le prévenu a été jugé par le tribunal d’Instance de Dakar.
Revenant sur les faits, M. M. Mané a expliqué s’être rendu chez le mis en cause pour aider sa petite amie, S. Diatta, à récupérer sa fille, âgée de deux ans. Sur ce, il s’est battu avec son protagoniste. Dans la mêlée, ce dernier s’empare de sa sacoche qui contenait 80 000 francs, une montre et des documents. « Lorsque je me suis rendu à la gendarmerie pour porter plainte, les pandores m’ont signifié qu’il ne s’agissait pas d’un vol. Accompagné de M. B. Diaw, je suis retourné chez B. Ndiaye pour récupérer ma sacoche. Dès que mon ami a stationné son véhicule devant le domicile, le prévenu a crié « au voleur », avant de jeter une pierre sur le pare-brise de la voiture », accuse M. Mané. A l’en croire, il avait acheté sa montre à 780 euros (507.000 francs). Malgré cela, il a réclamé 300.000 francs en guise de réparation.
Des accusations corroborées par son copain, M. B. Diaw qui a été dédommagé par le prévenu à hauteur de 80.000 francs.
Cependant, B. Ndiaye qui a nié les faits, a servi une autre version au juge. « J’ai pris sa sacoche parce qu’il s’est introduit dans mon appartement à mon absence. Il a subtilisé mon ordinateur et mes 600.000 francs », charge-t-il. Il ajoute que son ex-petite amie est rentrée en Suisse avec leur fille.
Le parquet a requis l’application de la loi. De son côté, la défense a plaidé le renvoi des fins de la poursuite. Pour Me Michel Ndong, son client est une victime. « Il a vu que l’enfant souffrait. Il l’a pris et l’a conduit à l’hôpital. Les parties civiles se sont rendues dans son appartement, à Liberté 6. Ils l’ont grugé et dépouillé de ses biens. Pour savoir la personne avec qui, il a affaire, il a pris son sac qui ne contenait qu’un portable », a martelé l’avocat.
Cependant, le prévenu devra prendre son mal en patience jusqu’au 17 septembre prochain (demain vendredi), car le président du tribunal a rejeté sa demande de liberté provisoire.