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Une aile volante équipée de deux moteurs électriques qui atteint 300 km/h !

Conçu en partenariat avec BMW, ce système de propulsion électrique permet à un pilote de wingsuit de reprendre de l’altitude et d’atteindre une vitesse maximale de 300 km/h. Cela vous intéressera aussi

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 Kézako : comment faire voler un avion ?  Dans le monde, il décolle environ un avion par seconde. Un siècle après ses débuts, l’aviation est devenu un moyen de transport parmi les plus sûrs. Comme un oiseau, un avion vole parce qu’il a des ailes, lesquelles génèrent une force appelée portance. L’université de Lille 1, avec le programme Kézako, nous explique ce principe dans cette courte vidéo didactique. 

Spectaculaire grâce à l’emport de caméras, le vol en wingsuit est également extrêmement dangereux. Il faut dire que la seule source d’énergie pour réaliser une ressource est la vitesse et celle-ci ne peut être obtenue qu’en chutant. Le vol en wingsuit engendre donc des résultats assez binaires avec au final la réussite ou le crash fatal. Chaque année, des accidents mortels ont lieu et pour donner un peu plus de marge de manœuvre, le cascadeur Peter Salzmann cherchait à mettre au point un système de propulsion adapté à ce type de vol. Il existe, certes, le puissant jetpack en carbone de « Jetman » doté de véritables turbines et de véritables ailes, mais il est énergivore et inaccessible aux amateurs de ce sport extrême.

C’est avec le studio BMW Designworks qu’il a ajouté un accessoire doté de deux rotors d’environ 13 cm chacun et pouvant tourner jusqu’à 25.000 tours par minute. Encapsulés dans des mini-tuyères ces moteurs électriques sont capables d’assurer des poussées représentant l’équivalent de 20 ch (15 kW) chacun, avec une autonomie limitée à environ cinq minutes. Le système, assez imposant, est placé sur la poitrine. Le pilote dispose d’une télécommande pour lancer la propulsion et d’un régulateur pour appliquer la puissance nécessaire. Il est également possible de jouer sur la vélocité de l’un ou l’autre moteur pour changer de direction. Le gros souci de cet équipement reste son poids.

Sur cette vidéo, le cascadeur Peter Salzmann a pu tester avec succès son dispositif motorisé dans les Alpes autrichiennes. © BMW

300 km/h de vitesse de pointe

Il faut beaucoup d’énergie et de force pour pouvoir manœuvrer cet ensemble, par rapport à une wingsuit ordinaire. Et surtout, avec cette masse supplémentaire, la finesse du vol dégringole avec une perte d’altitude d’un mètre tous les trois mètres parcourus à l’horizontal, par rapport à une wingsuit classique. En revanche, la vitesse dépasse les 100 km/h et culmine à 300 km/h à plein régime. Il est alors possible de reprendre de l’altitude, plutôt que de tenter sa chance en misant sur l’effet de sol.


Après des essais en soufflerie et une trentaine d’essais en conditions réelles, l’équipement a été testé dans la chaîne de montagnes Hohe Tauern, dans les Alpes autrichiennes. Le saut a eu lieu à partir d’un hélicoptère à environ 3.000 mètres d’altitude. Peter Salzmann était accompagné de plusieurs wingsuits classiques pour servir de référence. Dans l’avenir, et contrairement au très coûteux jetpack, cet appareil pourrait être commercialisé en raison de son coût de fabrication limité et sa technologie bien moins complexe.

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