Uploader By Gse7en
Linux rewmi 5.15.0-126-generic #136-Ubuntu SMP Wed Nov 6 10:38:22 UTC 2024 x86_64
20250507 133330

Une étude révèle des inégalités de genre dans le traitement des acteurs communautaires de santé   


Le rapport de l’étude sur les inégalités de genre vécues par les acteurs communautaires de santé dans leurs interventions a été validé. Ledit rapport révèle des inégalités liées traitement équitable des acteurs communautaires de santé.

Les femmes actrices communautaires (ACS) font face à des restrictions culturelles (ex. zones rurales de Kolda) et à des défis de conciliation vie professionnelle et vie familiale. Le rapport de l’étude sur les inégalités de genre vécues par les acteurs communautaires de santé dans leurs interventions montre la persistance des stéréotypes de genre (ex. Kédougou, Kaffrine). L’on note également les préférences des bénéficiaires avec 62,5% des communautés qui préfèrent les femmes ACS pour les soins maternels, mais les hommes sont perçus comme plus réactifs (ex. Kolda) et plus discrets que les femmes (ex. Ziguinchor). Selon le directeur de la planification et de la recherche scientifique (DPRS), Dr Babacar Guèye, cette étude vient mettre en lumière en réalité les inégalités de genre auxquelles sont confrontées au quotidien  les acteurs communautaires de santé, en particulier les femmes, dans le cadre de l’exercice de leur mission. « Elle démontre l’absence de cadre réglementaire pour formaliser le rôle des acteurs communautaires. Nous devons commencer par la formalisation du rôle des acteurs communautaires, notamment les femmes et l’absence de formalisation débute leur intégration dans le processus de sant », dit-il. Et de poursuivre : »Les résultats de l’étude indiquent qu’il y a une incidence de reconnaissance,  malgré le rôle central que jouent ces acteurs dans la contribution à des proximités. Des charges de travail qui sont parfois importantes et qui sont en contradiction avec la rémunération et la reconnaissance. Les stéréotypes et réticences des communautés liées au rôle traditionnel, notamment de la femme mais ces stéréotypes concernent aussi l’ensemble des acteurs communautaires ». Il fait noter que des acteurs communautaires qui, dans le cadre d’activités décident de vivre à domicile, sont parfois rejetés par les communautés. « Nous avons noté une rémunération inégale, voire absente, au niveau des acteurs communautaires surtout au niveau des cases de santé. Et enfin, pour ne pas être exhaustif,  il y a montré des freins à la mobilité, à la formation, la participation et à la prise de décision », énumère-t-il. Il invite chacun à son niveau de prendre des mesures qui doivent pouvoir améliorer la condition de ces acteurs communautaires de santé  et qui, de son avis,  jouent un rôle important dans l’amélioration de la santé des Sénégalaises et des Sénégalais. A l’en croire, il ne peut y avoir un système de santé communautaire informel si les femmes et les hommes qui le portent au quotidien ne bénéficient pas d’un traitement équitable, d’un environnement de travail favorable  et d’une reconnaissance à la hauteur de leur contribution. « Cette validation n’est pas une fin en soi.  Elle constitue le point de départ d’un engagement collectif renforcé  et nous appelle à intégrer de manière systématique  la dimension genre dans toutes les politiques, les programmes et dans toutes les interventions de santé communautaire. Cela devrait impliquer, entre autres, une amélioration de la réputation des interventions communautaires  non seulement au niveau central, avec la solution de soins de longue durée », martéle-t-il.
A noter que l’étude recommande une reconnaissance institutionnelle et une attribution d’un statut officiel aux ACS pour légitimer leur rôle dans le système de santé, l’intégration du genre dans les politiques nationales de santé communautaire, la révision des critères de sélection, l’intégration des quotas pour les femmes et groupes vulnérables afin de réduire les discriminations, un programme de formation continue, l’amélioration des mécanismes de motivation, assurer un équilibre équitable des incitations financières et matérielles, indépendamment du sexe ou du poste et la mise en place d’un système de supervision régulière et de suivi-évaluation des interventions ACS.
NGOYA NDIAYE

Vérifier aussi

Tahirou Sarr

Tahirou Sarr peut entrevoir le bout du tunnel

Sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie sur des deniers …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *