Rewmi.com L'Equilibre notre Crédo
Révélée par Sen Petit Gallé, Aicha Koné a un nom de diva et la tête sur les épaules. Sens de la répartie, elle agence sa vie comme elle agence ses sons, avec une harmonie qui atteste d’une symphonie maîtrisée. Artiste dans l’âme, son métier même est une chanson habillée. En effet, styliste, elle marque la mode comme elle rêve de marquer la chanson.
Une petite présentation de votre parcours !
Je m’appelle Aïcha Koné, je suis chanteuse et étudiante. Je me suis fait connaître par Sen Petit Gallé en 2014. Sinon j’avoue que ce n’était pas chose facile. En 2013, quand j’ai voulu y participer, c’était déjà la fin. J’ai, par la suite, tenté ma chance et j’ai remporté le concours.
Qu’est-ce qui a changé dans votre vie depuis votre participation à Sen petit Gallé ?
Beaucoup de choses ! Il y a beaucoup de choses que je ne peux plus me permettre de faire, je dois beaucoup faire attention à mon image, mes fréquentations, entre autres. Et j’avoue que ce n’était pas trop évident parce qu’à notre âge, la seule chose à laquelle on pense, c’est s’amuser, profiter de la vie, rigoler. Mis à part ça, il y a aussi les critiques venant de notre entourage, nos amis par exemple peuvent nous taxer de starlette. Ce n’est pas aussi facile !
Vous êtes Mauritanienne d’origine, pourquoi avoir choisi le Mbalax à la place d’autres types de musique?
Je suis certes mauritanienne d’origine, mais j’ai commencé la musique au Sénégal. Sen Petit Gallé m’a permis d’être polyvalente, je ne sais pas faire que du Mbalakh, je sais chanter dans d’autres registres.
D’aucuns disent que vous ne faites que copier, en l’occurrence Viviane Chidid, que leur répondez-vous ?
Viviane je l’ai toujours aimée et cela depuis toute petite. Je ne m’en suis jamais cachée d’ailleurs. Je me suis fait remarquer quand je reprenais ses chansons. Et c’est de là que tout est parti. Après tout, ce n’est pas une mauvaise chose, je peux bel et bien la copier, car quoi qu’on dise, c’est une référence. D’ailleurs je prends toujours ce qui est bon à prendre, à « copier ».
Souvent on vous taxe d’avoir un habillement «extravagant». Qu’en pensez-vous ?
Je m’habille de façon à être à l’aise dans ma tenue ! Pour ceux qui ne le savent pas, je fais des études en rapport avec l’habillement, ce qui veut dire que je m’y connais. C’est mon travail, je fais en sorte de créer un style qui peut plaire et ça me réussit plutôt bien, vu que les gens me demandent de leur reproduire les mêmes vêtements. Si ce n’était pas joli, ils n’en voudraient pas.
Le concept de Sen Petit Gallé est critiqué surtout pour les filles, quel est votre opinion ?
C’est assez normal que les gens critiquent l’émission, c’est quelque chose de très suivi. Rien que pour ça, il est normal que chacun ait son mot à dire.
« Rangati », « Secret love » pourquoi avoir sorti deux versions ?
C’est deux titres dans un seul et même son et c’est mon Label ( Prince Art) qui a tout fait, il s’est chargé de trouver les paroles, le son, l’habillement. Chacun y a contribué, même mes fans, d’ailleurs c’est eux qui m’ont proposé ce thème qu’est l’amour. C’est sorti et c’est apprécié.
Quel message voudriez-vous lancer à travers « Secret Love»
Le « Secret Love » est un phénomène que beaucoup de gens vivent. Il existe des gens qui rencontrent des artistes, tombent sous leur charme au point de ne plus savoir où donner de la tête. Il y a plusieurs types de « secret love ».
Vous faites des études en stylisme et êtes propriétaire d’une marque, dites-nous en un peu plus ?
Je suis en troisième année de formation en stylisme. En première année, j’ai eu à créer ma propre marque. C’était un rêve. J’ai toujours aimé tout ce qui a trait à la mode et ma marque, très connue, ne peut me rendre que fière du travail accompli.
Qu’est-ce qui fait votre particularité ?
La chose à laquelle j’accorde le plus d’importance, c’est ma famille, ma mère, mon père, mes frères et sœurs, mes études, mon boulot.
Qu’est-ce qui explique que vous n’ayez pas encore fait de featuring avec votre idole Viviane ?
Je viens tout simplement de débuter et comme le dit l’adage « Lou diote rek yomb » Inchallah !
Vos projets ?
Oui j’en ai beaucoup, en musique et en stylisme. Avec mon label, nous sommes en train de préparer beaucoup de choses pour 2022. « Rangati » n’est rien par rapport à ce que je prépare. On va dire que c’était ma façon à moi de leur dire que je suis là maintenant.
ANNA THIAW
