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22 Mars : Journée mondiale de l’eau, Où en est le Sénégal avec sa politique ?

L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté le 22 décembre 1992 la résolution A/RES/47/193 qui déclara le 22 mars de chaque année « Journée mondiale de l’eau », à compter de l’année 1993, conformément aux recommandations de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED)

La bonne qualité de l’eau potable joue un très grand rôle dans la santé du peuple africain… la plupart des tuyaux de conduite d’eau à usage domestique sont vétustes et datent de l’époque coloniale. La journée internationale de l’eau doit interpeller nos gouvernements africains à s’impliquer dans le processus du renouvellement des tuyaux qui nous amènent l’eau dans nos maisons. C’est cette eau que nous utilisons pour notre alimentation. Malgré la prolifération d’entreprises spécialisées dans la production d’eau de table, beaucoup de ménages ne savent pas y accéder.

L’eau au Sénégal est une ressource précieuse. Sa gestion mérite toute l’attention possible, tant pour les générations actuelles que futures. Le droit à l’eau potable a d’ailleurs été reconnu comme droit fondamental par les Nations Unies en 2010. Aujourd’hui, alors que le Sénégal se retrouve devant un choix qui, du point de vue de la société civile sénégalaise, se doit d’être transparent : qui va gérer et assurer cet accès à l’eau. Or l’attribution à Suez d’une concession provisoire fait polémique.

L’accès à l’eau potable demeure un problème au Sénégal, pour certaines populations, en particulier celles des quartiers pauvres ainsi que des zones rurales. De nombreuses localités ne disposent pas encore d’eau courante à domicile et s’approvisionnent à partir des puits et bornes fontaines publiques. Jusqu’à fin 2009, un peu plus de 26% de la population rurale s’approvisionnaient encore à partir de sources d’eau non « potabilisée ». En 2015, ce taux se réduit à 14%. En revanche, 92% des ménages de Dakar ont accès à l’eau potable (Banque mondiale, 2018). A Dakar, 79% de la population ont accès à un branchement individuel au réseau, les autres comptent sur un branchement collectif proche de leur logement. Les coupures d’approvisionnement en eau, auparavant fréquentes, sont devenues plus rares. La qualité de l’eau distribuée s’est améliorée.

En ce qui concerne l’assainissement (égouttage), il reste peu accessible – même pour les ménages de Dakar. Les résultats d’une récente enquête de conjoncture sociale réalisée par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) signalent qu’au premier trimestre 2018, seuls 26,8% des ménages dakarois avaient accès à l’assainissement.

Le système de gestion de l’eau au Sénégal est issu d’une série de réformes entreprises au début des années 1990 à l’instigation notamment de la Banque mondiale, qui s’inscrivent dans un contexte général de retrait de l’État des services essentiels.

La réforme institutionnelle de 1996 a conduit à la création de trois structures :

  • la SONES (Société Nationale des Eaux du Sénégal), société de patrimoine chargée de promouvoir les investissements relatifs aux infrastructures et équipements ;
  • la SDE (Sénégalaise des Eaux), chargée de l’exploitation technique et commerciale du service d’approvisionnement en eau potable ;
  • l’ONAS (Office National de l’Assainissement du Sénégal), un établissement public à caractère industriel et commercial chargé du développement et de l’exploitation des infrastructures et équipements du secteur de l’assainissement collectif et autonome des eaux usées et du drainage des eaux pluviales.

Au Sénégal, jusqu’à présent, les ouvrages ont été largement financés par la SONES, société publique en charge des infrastructures soutenue en grande partie par l’État sénégalais et surtout par les Institutions financières internationales et d’autres bailleurs, comme les agences de développement européennes. Paradoxalement, les financements de ces dernières ont pour condition la privatisation (totale ou) partielle du service de l’eau.


Presque 30 plus tard, l’alimentation en eau potable à travers le monde n’est pas encore assurée partout, loin s’en faut, et de nombreuses zones agricoles souffrent encore d’une alimentation médiocre, source de maladies et nuisibles au développement

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