Boycott de l’opposition des questions d’actualité : Le groupe parlementaire du Pastef dénonce une « posture politicienne »

Dans un communiqué publié récemment, le groupe parlementaire de la majorité a dénoncé la décision de l’opposition de boycotter la séance, qualifiant cette posture de « purement politicienne » et motivée par le manque d’arguments et de courage devant le Premier ministre et les membres du gouvernement.

Le groupe parlementaire du Pastef rappelle, à ce sujet, que la séance des questions d’actualité au gouvernement est prévue par les articles 104 et 106 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui permettent aux députés d’interroger le gouvernement sur tout sujet intéressant la vie nationale ou internationale.

Poursuivant, les députés de la majorité indiquent que la présidente du groupe parlementaire Takku Wallu en l’occurrence Aïssata Tall Sall et la représentante des non-inscrits étaient bien présentes lors de la réunion du bureau et de la conférence des présidents et n’ont soulevé aucune opposition ni réserve.

Selon eux, l’opposition a choisi de boycotter la séance, préférant les salons des conférences de presse et les plateaux médiatiques aux exigences du travail parlementaire sérieux. « L’Assemblée nationale n’est nullement fragilisée par la présence du Premier ministre ; elle l’est plutôt par la décision de certains députés de s’en écarter au moment où le pays attend de ses représentants un engagement accru », ont-ils déclaré tout en soutenant que le Premier ministre Ousmane Sonko a déjà prouvé sa volonté de débat et de transparence en participant à plusieurs séances de questions d’actualité au gouvernement depuis son arrivée au pouvoir.

Pour finir, le groupe parlementaire du Pastef invite les députés qui ont choisi le retrait à revenir à la raison et à honorer le mandat pour lequel ils sont élus par le peuple. « Le Parlement ne grandit que par ceux qui ont le courage d’y siéger », a conclu le groupe parlementaire qui affirme, dans la foulée, que l’Assemblée nationale demeure le cœur vivant de la démocratie sénégalaise, et que rien ne saurait remplacer la présence, la constance et la loyauté envers le mandat confié par le peuple.

Publié par EL HADJI MODY DIOP