C’est l’heure de faire le marché pour les familles dans le cadre des préparatifs de la Korité. Dans ce contexte actuel, des familles nourrissaient une peur en vue de trouver un marché pas bien approvisionné en denrées de première consommation et hors de prix. Le Chef de service du commerce a tenu à rassurer les ménages.
Avec cette fête de korité, les familles musulmanes tentent par tous les moyens de satisfaire leurs progénitures. Autant de dépenses prévues pour espérer passer de belles fêtes. Dès lors, l’on ne calcule pas malgré le contexte. A l’heure actuelle, il faut faire des emplettes et remplir son papier. Un marché bien approvisionné en oignons et pommes de terre, mais pas de sucre en vue. Interpellé à quelques jours de la célébration de l’Aïd El Fitr, le Directeur du service régional du Commerce rassure d’un bon approvisionnement du marché en denrée de grande consommation.
Hormis le sucre aucune tension n’est prévisible en ce qui concerne les denrées devant être consommées par les ménages. Sur le marché, le sac d’ognon varie entre 62.500 Fcfa à 8000 Fcfa. Pour la pomme de terre c’est entre 10 milles et 11.250 CFA.
Selon Ahmadou Touba Niane, il faut dire que le niveau d’approvisionnement du marché en denrées en prélude à cette fête, tout est appréciable et les prix pratiqués restent correctes et par rapport à la période, à l’inflation des produits etc. « Pour ce qui est de l’oignon c’est à 250 Fcfa à 350 Fcfa au détail et le sac est à 6250 à 8000 Fcfa, la pomme est entre 10 à 11 mille et des prix peuvent aller en deçà au niveau du marché d’intérêt de Diamniadio avec la suppression des intermédiaires.
Pour l’huile aussi le prix, les consommateurs qui s’approvisionnaient au demi-gros, peuvent s’apercevoir qu’ils font un gain de 3000 Fcfa à 3500 Fcfa sur le bidon de 20 litres qui est passé de 23.500 à 20 milles de novembre 2022 à nos jours », explique Ahmadou Touba Niane.
En dehors de ces denrées-là, le sucre reste un véritable problème. Les musulmans risquent encore une fois de plus, comme ce fut lors des fêtes de Pâques pour la communauté chrétienne, de faire face à une pénurie de sucre. A ce niveau, les familles désireuses préparer du Ngalax devront y réfléchir à plusieurs reprises. Pour notre interlocuteurs, il existe une certaine tension pour le sucre mais pour les autres denrées aucune tension sur le prix, ni sur ces produits n’a été notée.
MOMAR CISSE