L’un des avocats de quatre accusés condamnés à la prison à vie pour l’attentat jihadiste de la ville balnéaire de Grand-Bassam, dans le sud-est de la Côte d’Ivoire, a annoncé, lundi, faire appel du jugement. Commis le 13 mars 2016, cet attentat, le premier de ce genre sur le sol ivoirien, avait fait 19 morts dont quatre Français.
Dix hommes avaient écopé de la prison à vie. La défense de quatre accusés condamnés pour l’attentat jihadiste de la ville balnéaire de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire, qui avait fait 19 morts en 2016, a décidé de faire appel de ce jugement, a annoncé, lundi 9 janvier, à l’AFP, l’un de leurs avocats. « Nous faisons appel de la condamnation des quatre accusés qui étaient présents » lors du procès, a déclaré cet avocat, Me Éric Saki. « Ceux qui ont été condamnés par contumace n’ont pas de possibilité de recours », a-t-il ajouté.
La cour d’assises d’Abidjan a condamné le 28 décembre à la prison à perpétuité dix accusés, dont six par contumace, pour leur rôle dans ce premier attentat jihadiste jamais commis en Côte d’Ivoire, le 13 mars 2016. Huit accusés, absents du procès, avaient été acquittés.
Tous étaient accusés « d’actes terroristes, assassinat, tentative d’assassinat, recel de malfaiteurs, détention illégale d’armes à feu et de munitions de guerre et de complicité desdits faits ».
Trois jeunes assaillants avaient remonté la plage de Grand-Bassam, très fréquentée par des étrangers, puis pris d’assaut plusieurs restaurants, tirant à la Kalachnikov sur des clients en terrasse avant d’être abattus par les forces de sécurité ivoiriennes.
Revendiquée par la branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), cette attaque jihadiste, la première survenue en Côte d’Ivoire, avait fait 19 morts, dont quatre Français.