Le Sénégal vit une période sombre, difficile et se trouve dans un tournant capital de son histoire. Nous ne sommes plus à l’abri de la violence et du basculement général par la seule faute et par l’unique responsabilité de Monsieur Ousmane Sonko pour qui seul son funeste plan et son appétit de pouvoir à la tête du pays comptent. Avec lui, nous assistons, parfois complices, parfois fatalistes, face au danger que représente un cheminement politicien si cynique et les méthodes aussi abjectes qui rompent avec la tradition connue jusque-là des illustres hommes et femmes de notre l’échiquier politique.
Il est important que nos compatriotes comprennent enfin les vrais enjeux de l’heure, les risques réels qui planent sur toute une nation ainsi que les vrais soubassements du radicalisme des partisans du chaos. Autant dire que nous courons le risque de participer par l’inaction, tenaillés par le terrorisme, l’intimidation et les menaces dont se servent les thuriféraires du projet Pastef pour s’imposer en bruits et en manœuvre dans un parterre de citoyens résignés, ankylosés par le règne de la mauvaise langue et de la sauvagerie.
J’ai l’habitude de dire et de répéter que le Sénégal, grâce aux actions combinées de nos vaillantes Forces de défense et de Sécurité, est devenue le seul pays de la zone ouest africaine à rester debout, stable et blindé face aux nombreuses menaces asymétriques engendrées par la chute de Khadafi. Celle-ci a ouvert un grand boulevard de feu, de circulation d’armes et d’insécurité générale qui se sont stoppés net devant nos frontières avec la République sœur du Mali. A ce sujet, il est important de saluer les immenses efforts et la vision de l’Etat du Sénégal avec les nouvelles constructions de camps miliaires, les nouvelles acquisitions d’armes modernes et la création de nouvelles unités et de légions de surveillance aux frontières.
A cela s’ajoute les nouvelles découvertes de pétrole et de gaz qui vont positionner notre pays au rang de producteur, au même titre que les pays de référence en la matière, et ce, à partir de la fin 2023. A cet effet, le Sénégal est devenu, depuis novembre 2022, membre de l’APPO et de l’OPEP en tant que pays producteur. Sous ce rapport, il nous faut comprendre que le FPSO (Unité Flottante de Production et de Stockage) Leopold Sédar Senghor a fini d’être conçu et est en mouvement vers son point d’ancrage et d’amarrage de Sangomar pour le démarrage effectif de l’exploitation avec une projection réelle de 100 000 Barils de pétrole/Jour pour une période de 20 ans d’exploitation avec des rentrées d’argent de plus de 1000 Milliards de francs cfa dans les caisses de l’Etat pour les trois premières années de production ; sans compter les autres externalités positives que le projet va engendrer en termes d’emplois, de taxes, d’impôts, de redevances et, surtout, de repositionnent géopolitique de notre pays.
Cette nouvelle ère qui s’ouvre pour notre pays représente une fenêtre d’opportunité qui oblige chaque Sénégalais à être vigilant, alerte et à se constituer en soldat pour le maintien de notre équilibre social et pour la préservation des valeurs qui ont, jusque-là, garanti la paix et la stabilité que toutes les nations du monde nous envient. Nous ne devons pas céder aux manigances et aux manipulations de toutes sortes au risque d’hypothéquer le legs. Bien au contraire, nous avons la responsabilité de faire barrage à l’assaut des néo fauteurs de troubles, démolisseurs de notre identité culturelle nationale.
Hélas, les ingrédients d’une explosion et d’une rupture des équilibres sont actuellement réunis. Les objectifs cachés de chambardement de l’ordre et de la paix publique rejoignent ceux des fossoyeurs, faiseurs de troubles et ennemis du Sénégal qui, en réalité, cherchent et œuvrent pour que survient une crise politique comme celle à laquelle Ousmane Sonko et son organisation nous appellent pour passer à l’assaut, embrasant ainsi tout le pays.
Sinon, comment comprendre qu’un sujet de droit accusé de diffamation se permette d’ameuter, au prix de leurs vies, des jeunes et des femmes pour lui servir de bouclier comme il l’avait fait en mars 2021 avec son lot macabre de 14 morts? Pour quelqu’un qui se veut présidentiable, il y a lieu de se douter de sa capacité de discernement. En vérité, pour Ousmane Sonko la fin justifie les moyens. Pourtant, il aurait pu se montrer grand en reconnaissant ses écarts à défaut de prouver ses allégations tout aussi légères qu’irresponsables.
Jusqu’à quand l’opinion publique laissera faire les artisans du chaos ? Jusqu’où nous mèneront les souteneurs populistes du paysage médiatique et d’une partie de la société civile politisée ? L’anachronisme de ces derniers leur fait croire que pour compter aux yeux des suivistes et espérer faire partie de l’élite, il faut s’accommoder, hurlant avec les loups. C’en est assez ! Le Sénégal mérite mieux que de s’abandonner aux mensonges et à la manipulation.
Le combat contre Ousmane Sonko, ses idées et son projet caché s’avère impérieux pour notre survie en tant que nation pétrie de valeurs de paix, de dialogue et de considérations pour nos guides religieux. Dans ce combat, Macky Sall ainsi que tout autre leader politique comptent pour du beurre. Il est davantage question d’intérêt national et du rapport que nous entretenons avec notre environnement culturel. Barrer la route à Ousmane Sonko, c’est surtout faire triompher la vérité sur le mensonge, c’est faire le choix d’évoluer et de s’accomplir pleinement dans la mesure et le respect mutuel.
Nous invitons l’Etat du Sénégal à prendre ses responsabilités devant l’histoire, en veillant à la libre circulation des personnes et des biens. Organiser un meeting et des manifestations en jour de semaine n’est rien d’autre que de la provocation et un appel à une confrontation.
Pour notre part, nous avons choisi le camp de la Stabilité du pays. Dans le cadre des activités du mouvement des Actions pour la Stabilité du Sénégal (ASS), nouvelle structure politique présente pour le moment dans l’essentiel des départements du Sénégal, nous allons librement et en toute indépendance engager le combat à visage découvert et avec tous les moyens politiques légaux contre quiconque qui tentera de saborder la Stabilité du Sénégal.
Dès lors, nous invitons Ousmane SONKO à méditer sur ces propos du Président Abdoulaye WADE tenus à l’occasion de son discours du 16 mai 2006 au siège de l’Unesco : « C’est dire qu’il y a souvent, en démocratie, surtout en Afrique, un prix à payer sur sa personne pour la conquête pacifique du pouvoir. Mais, pour ma part, j’estime que ce prix ne doit jamais être le sacrifice des vies humaines, des jeunes surtout, intrépides par l’âge, à l’ambition des adultes. J’ai, plusieurs fois, lorsque des manifestations populaires d’ampleur rare me donnaient l’opportunité de saisir le pouvoir, exprimé ce sentiment en ces termes: je ne marcherai jamais sur des cadavres pour aller au Palais. À ces occasions, tournant le dos au pouvoir de la rue pourtant à ma portée, j’affrontais mes adulateurs dont certains tombaient en transe, de colère et de déception ».
El hadji Alinard NDIAYE, Responsable PDS
Président National du comité de Pilotage de Actions pour la Stabilité du Sénégal (ASS)
Diplômé du CHEDS