Le Brésil a débuté vendredi un deuil national de trois jours après le décès à 82 ans jeudi du « Roi Pelé », considéré comme le meilleur joueur de football de tous les temps et pleuré à travers la planète.
La santé de Pelé, seul joueur de l’histoire à avoir remporté trois éditions de la Coupe du monde (1958, 1962, 1970), était chancelante depuis plusieurs mois : il luttait contre un cancer du côlon et avait été hospitalisé fin novembre à São Paulo, en plein Mondial au Qatar. Quelques heures après son décès, jeudi 29 décembre, un décret annonçait un « deuil officiel » de trois jours, « une marque de respect après le décès d’Edson Arantes do Nascimento, Pelé ».
« Pour moi, le Brésil perd sa figure historique, sa légende. C’est très triste. Nous venons de perdre la Coupe du monde et maintenant, nous perdons le roi du football. Mais la vie continue, il n’y a rien que nous puissions faire, c’est dans les mains de Dieu » a réagi un Brésilien. « Le football doit continuer, on ne peut pas l’arrêter. Sa mémoire reste vivante, Pelé n’est pas mort, Edson est mort. Pelé, lui, est toujours vivant pour nous ici, pour tout le monde. Il est éternel, il est immortel » a ajouté un autre fan.
Une veillée funèbre, ouverte au public, aura lieu lundi et durera 24 heures, au stade du Santos FC, club où l’éternel numéro 10 a brillé de 1956 à 1974. L’enterrement, mardi, se déroulera en revanche dans l’intimité familiale, après un cortège suivant le cercueil dans les rues de Santos, ville portuaire à 80 km de São Paulo qui a décrété pour sa part un deuil de sept jours. En attendant et en sa mémoire, le Christ rédempteur, la statue qui trône au-dessus de Rio, a été illuminée aux couleurs du Brésil.