Clap de fin ! Après plusieurs semaines de débats, le marathon budgétaire a été clôturé ce jeudi 30 novembre, par le vote du budget du ministère des finances et du budget. Une occasion pour le président de l’Assemblée nationale d’annoncer de belles perspectives pour le Sénégal.
Un budget de 7003 milliards de francs CFA et une croissance envisagée à presque deux chiffres (9.2%). L’année 2024 s’annonce déjà sous de bons auspices, en attendant la production pétrolière et gazière attendue au premier trimestre. A cela, s’ajoute la mise en œuvre effective des programmes pluriannuels (2024-2026) et du Plan d’actions prioritaires (PAP3) pour la période 2024-2028. Toutes considérations qui amènent le président de l’Assemblée nationale à envisager un « avenir radieux » pour le Sénégal.
En effet, dans son discours de clôture de l’examen de la loi de finances de l’année 2024, Amadou Mame Diop s’est voulu on ne peut plus rassurant, nonobstant les menaces exogènes qui, à l’image de la guerre russo-ukrainienne et l’émergence d’un nouveau conflit au Moyen-Orient ainsi que l’instabilité et l’insécurité grandissantes au niveau sous-régional, font craindre des lendemains difficiles.
A entendre le président de l’Assemblée nationale, «la sincérité des prévisions et des projections qui sous-tendent la Loi de Finances 2024 en dit long sur les capacités du pays à procéder à des anticipations rationnelles et à prendre en compte les risques liés au contexte international et régional». «Malgré cet environnement hostile, avec de surcroît, des obstacles à l’accès au financement pour les économies subsahariennes, tels que relevés par le FMI et la persistance de tensions inflationnistes», Amadou Mame Diop est d’avis qu’en 2024, «le Sénégal présentera un profil suffisamment robuste pour assurer de la résilience, de l’espoir et du mieux-être».
En outre, il a salué les perspectives de croissance de 9,2% en 2024 contre 4,1% en 2023 et surtout, la réduction du déficit budgétaire dont le niveau (3,9%) rapproche le Sénégal de la norme communautaire de l’UEMOA.