La SNCF a annoncé lundi à l’AFP ne pas faire appel de sa condamnation pour homicides et blessures involontaires dans la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge (Essonne) de 2013, qui avait fait sept morts et des centaines de blessés psychologiques ou physiques.
La condamnation de la SNCF est donc définitive. L’entreprise publique a annoncé lundi ne pas faire appel de sa condamnation pour homicides et blessures involontaires dans la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge (Essonne). Le déraillement d’un train en gare de Brétigny, le 12 juillet 2013, avait causé la mort de sept personnes et fait des centaines de blessés, psychologiques ou physiques. Après un procès de huit semaines, le tribunal d’Evry a, le 26 octobre, reconnu la SNCF coupable d’avoir négligé la maintenance d’un élément d’un appareil de voie, ce qui a conduit au déraillement du train.
La SNCF a expliqué ne pas faire appel «par respect pour les victimes d’abord, pour éviter de leur faire revivre ce drame à travers un second procès». La Société nationale des chemins de fer français (SNCF) était jugée comme héritière pénale de SNCF Infra, chargée de la maintenance au moment du drame.
Après un procès de huit semaines, la SNCF a été condamnée le 26 octobre dernier à une amende de 300 000 euros, reconnue coupable d’avoir négligé la maintenance d’un élément d’un appareil de voie, ce qui a provoqué le déraillement du train. La SNCF a notamment expliqué à l’AFP ne pas faire appel « par respect pour les victimes d’abord, pour éviter de leur faire revivre ce drame à travers un second procès ».