Alors qu’il défendait jusque-là le retrait de l’exécutif du CSM, le président fondateur du Think Tank Afrikajom Center opère un revirement et justifie désormais la position nuancée du chef de l’État. Alioune Tine se démarque lui aussi de sa position initiale sur la question de la présence ou non du chef de l’Etat au Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour s’aligner à la nouvelle position nuancée du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
Interpellé sur la question de la présence du Chef de l’État au Conseil Supérieur de la magistrature, le président fondateur du Think Tank Afrikajom Center a évoqué l’expérience «catastrophique» du président de la Cour de Cassation du Burkina Faso à la tête du Conseil supérieur de la magistrature de ce pays, pour justifier sa nouvelle position.
Décidément, la résolution de l’équation du retrait ou non du chef de l’Etat du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) n’est pas pour demain. Poursuivant son propos, l’expert indépendant des Nations unies sur la situation des droits de l’homme au Mali invite même le chef de l’Etat à être à l’aise et de faire «le choix de l’efficacité».
Également, Alioune Tine évoque l’expérience «catastrophique» du président de la Cour de Cassation du Burkina Faso à la tête du Conseil supérieur de la magistrature de ce pays. «Je comprends parfaitement la position du Chef de l’État, il avait donné sa position ; mais les choses ne sont pas aussi tranchées au regard des expériences connues dans la sous-région», a-t-il fait remarquer d’emblée.
Concluant son propos, Alioune Tine d’assurer qu’il est personnellement plus nuancé. Après avoir écouté le Président Diomaye, je lui dirai : ‘’soyez à l’aise et faites le choix de l’efficacité’’» a-t-il conclu.