Couacs dans le démarrage des cours: Le CUSEMS tempête, le Ministère tempère

Des potaches reprennent le chemin de l’école. D’autres restent chez eux en attendant que la situation revienne à la normale dans leur établissement. Le CUSEMS dénonce cet état de fait, le ministère rassure sur un démarrage des cours fin novembre.

Avec l’ouverture des classes, les potaches semblent avoir perdu le nord. Des écoles sont prisonnières des eaux, tandis que dans d’autres établissements les cours peinent à démarrer, ce qui irrite bien le tout nouveau Sg du Cusems, Ndongo Sarr. Interpellé par nos soins, il dénonce cette situation et indique que « c’est une habitude dans les établissements publiques que les inscriptions ne démarrent que le jour de la rentrée.

Les cours ne peuvent pas démarrer. Tout le contraire dans le privé ou toutes les dispositions sont prises pour que le 15 septembre, les potaches aient fini de s’inscrire. C’est ce qui fait que les cours démarrent le jour de la rentrée », se désole le syndicaliste. A l’en croire, il y a un ensemble de facteurs qui font que les problèmes sont notés et soient liés aux inondations. « Il y’en a un peu partout car nombre d’établissements sont en ruines, ici à Dakar. Thierno Seydou Nourou Tall est en ruines, de même que le lycée Seydina Limamoulaye de Guédiawaye. C’est un problème. Il est noté un déficit d’enseignants dans beaucoup d’établissements.

Des directeurs ont voulu contester cela mais c’est un fait qui est incontestable, le problème ne doit pas être maquillé, il faut des solutions et faire face au lieu de faire la politique de l’Autruche qui ne mène à rien », souligne Ndongo Sarr. Face à tous ces griefs, le chargé de la communication du Ministère de l’Education nationale et Directeur de la Formation rassure que d’ici fin novembre, les enseignants vont reprendre correctement dans toutes les écoles.

Ce dernier reconnaît bien des difficultés et note que le Gamou a ralenti le démarrage des cours. « Tout a démarré, mais il reste des couacs. Notre problème, c’est la fin de l’hivernage et il existe des écoles sous les eaux. Normalement, d’ici fin novembre, tout le monde va reprendre les cours » clame Mamadou Moustapha Diagne.