Le cadre de la préparation de l’élaboration de la nouvelle subvention GC7, le CNLS et le CSVA ont organisé ce mardi, un atelier de dialogue Pays autour des priorités liées au VIH, à la lutte contre les IST, les hépatites et l’intégration des services TB/VIH.
Selon Aïssatou Mbaye Ndiaye, responsable du comité de suivi de veille et d’alerte de la société civile, ‘’cette large concertation inclusive et dynamique va donner le privilège à toute catégorie d’acteurs (société civile et secteur privé et public) de discuter et d’établir des priorités favorisant la réduction de la chaîne de transmission du VIH au Sénégal. Elle permettra de procéder à une analyse technique et de faire des propositions pertinentes en vue de l’élaboration de la DDF – GC7’’.
L’épidémie du sida est d’ampleur modérée et en déclin dans notre pays. Les dernières estimations du Spectrum 2021 montrent une baisse progressive de la prévalence chez les 15-49 ans depuis 2005 passant de 0,75 % à 0,32 %. Au Sénégal, 0,4 % des femmes et 0,3 % des hommes de 15-49 ans sont positifs au VIH (Spectrum, ONUSIDA 2021): Les nouvelles infections à VIH sont en baisse régulière dans notre pays. Elles sont passées de 5 167 en 2005 à 1 590 en 2021 soit une baisse de 69,2 %. (Spectrum ONUSIDA, 2021) La répartition selon l’âge montre que: 60,5% des nouvelles infections surviennent chez les 25-49 ans; • 22,2 % chez les 0-4 ans ; 14,3 % chez les 15-24 ans; 3,0% chez les 50 ans et +.
Par ailleurs, le constat qui a été fait est que le Sénégal a fait des progrès énormes dans la lutte contre le VIH/SIDA grâce à l’appui du Fonds Mondial et d’autres partenaires qui continue de soutenir les efforts du gouvernement. Raison pour laquelle selon la responsable du comité de suivi de veille et d’alerte de la société civile, le Sénégal a reçu sa lettre d’allocation depuis décembre et une fois que nous recevons cette lettre d’allocation, nous allons vers le dialogue pays c’est-à-dire la concertation avec de communauté. Et d’ajouter qu’une concertation également avec les acteurs, c’est pour pouvoir identifier les stratégies prioritaires à travers nos besoins, mais aussi à travers les backups que nous rencontrons sur le terrain et ces besoins. Seront traduites en stratégie qui nous permet d’alimenter la demande de financement du GC7 et éventuellement aussi de nous positionner au niveau du Fonds mondial.
Les objectifs
A l’en croire Aïssatou Mbaye Ndiaye, l’objectif principal est de discuter et s’approprier des besoins prioritaires identifiées dans le cadre du plan stratégique qui doit contribuer à la lutte contre le VIH/SIDA, les IST, des hépatites et la TB de 2023-2030. Objectifs spécifiques : OS1-Partager les procédures du Fonds mondial, du CCM et du CSVA OS2- Partager le nouveau plan stratégique intégré, multisectoriel visant à lutter contre le les IST, les hépatites et la Tuberculose de 2023-2030. OS3, Identifier au besoin de nouveaux défis et priorités essentielles pouvant enrichir ce nouveau plan stratégique PSNI 2023-2030 OS4- Identifier et classer par ordre de priorités les interventions communautaires dans le cadre de ce nouveau plan stratégique (2023-2030).
Les méthodes prévues
Dans son intervention, la responsable du comité de suivi de veille et d’alerte de la société civile a également donné quelques méthodes. Dans le cadre de la mise en œuvre de cette activité, différentes approches méthodologiques sont proposées que sont selon Madame Ndiaye : Présentation en PPT, Discussion en brainstorming mais aussi Travaux de groupe et présentation des résultats en plénière suivie de discussion.
Le fonds mondial
Pour Aïssatou Mbaye Ndiaye, ‘’le Fond mondial c’est un fonds qui regroupe la contribution de presque tous les partenaires du monde. Quand je dis partenaires, il y a les gouvernements, il y a les fondations, il y a les secteurs privés, il y a les secteurs publics, il y a tout le monde qui investit dans ce Fonds mondial. Le Sénégal aussi investit dans ce Fonds mondial des pays africains y investissent aussi’’. Et d’indiquer que ce fonds est distribué aux pays qui sont éligibles pour lutter contre le VIH, le paludisme, la tuberculose. Et éventuellement aussi pour renforcer le système sanitaire. Et dans ce système sanitaire, nous avons le système communautaire et ce Fonds mondial nous a aussi envoyé sa lettre d’allocation. Vous savez, à la veille de chaque fin de subvention, c’est-à-dire un an avant la fin de la subvention, parce que la fin de NFM 3. Ce sera à partir du 31 décembre 2023 donc un an avant la fin d’une subvention, le Fonds mondial t’envoie une lettre d’allocation. Cette lettre d’allocation veut dire que voilà. ‘’La somme qui a été allouée au Sénégal pour les 3 ans qui vont venir 2024, 2025, et 2026. Le Fonds mondial alloué est par exemple une somme considérable, 76 milliards actuellement. Il nous a alloué cette somme dans la lettre d’allocation et maintenant, elle est divisée pas de façon cartésienne, évidemment, parce que quand ils font la répartition de l’allocation, ils tiennent en compte beaucoup de facteurs en termes de réalisation, en termes aussi de taux de d’exécution mais aussi en terme de performance des acteurs et des programmes qui ont été mis sur le terrain. Donc c’est fort de tous ces aspects que le Fonds mondial alloue au VIH tant à la tuberculose temps et au paludisme’’, a-t-elle conclu.
MADA NDIAYE