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Elections législatives du 17 novembre 2024 : L’ATEL exprime ses inquiétudes 

Dans un communiqué rendu public, ce mercredi, l’Alliance pour la transparence des élections législatives (ATEL) qui regroupe plusieurs membres de l’opposition a exprimé ses inquiétudes vis-à-vis des modalités d’organisation des élections législatives anticipées. L’Alliance soutient que le régime en place tente de « violer » les dispositions de l’article 2 du protocole additionnel de la CEDEAO et menace de faire face en usant de toutes les voies de droit nationales et internationales.

Regroupée autour de l’Alliance pour la transparence des élections, l’opposition est sur le pied de guerre pour faire face au régime de Bassirou Diomaye Faye pour les législatives à venir. En effet, l’opposition dit constater que six jours après l’annonce de la tenue des élections législatives du 17 novembre prochain, le pouvoir garde « un silence troublant » sur les modalités d’organisation de ce scrutin. Selon elle, la concertation des acteurs, qui est un pilier démocratique fondamental, n’est toujours pas convoquée. Ce qui l’amène à dire que « tout indique que le pouvoir en place s’apprête à violer les dispositions de l’article 2 du Protocole additionnel de la CEDEAO, en tentant d’imposer des dispositions favorables au parti Pastef, sans concertation ni consensus ».

À cela s’ajoute, d’après l’ATEL, le fait que la décision du Conseil constitutionnel indiquant la date à partir de laquelle l’Assemblée nationale pouvait être dissoute, et supprimant le parrainage pour le scrutin à venir, a été gardée secrète par le président de la République pendant deux mois alors que le Conseil n’a pas manqué de dire que ladite décision devait être publiée au Journal officiel.

Poursuivant leur argumentaire, les membres de l’organisation accusent le régime en place de « violer de façon flagrante » le principe d’égalité des forces en compétition en ne donnant la décision du Conseil constitutionnel qu’aux responsables du parti Pastef. Mieux, l’Alliance pour la transparence des élections législatives révèle que des responsables ou sympathisants du parti au pouvoir disposent d’autres décrets qui ne sont pas connus du public. Par conséquent, l’ATEL en déduit que « le président de la République veut prendre l’opposition et les citoyens par surprise, en organisant un simulacre d’élections ».


Dans le même ordre d’idées, l’Alliance voit la reddition des comptes annoncée comme un moyen de « diaboliser » les candidats potentiels de l’opposition et « d’attenter » à leurs droits et libertés, notamment celle d’aller et de venir. Ainsi, pour faire face, les opposants réunis autour de cette alliance menacent de saisir les juridictions nationales et internationales « face à ces menaces graves sur la crédibilité du prochain scrutin, ATEL exprime sa ferme détermination à faire face, notamment en utilisant immédiatement toutes les voies de droit, nationales et internationales », ont-ils conclu tout en annonçant une mobilisation populaire dans les jours à venir pour, disent-ils, faire respecter les critères de transparence de l’élection du 17 novembre prochain.

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