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Entrepreneuriat Féminine: Les femmes de Ndramé Pathé Diop demandent une unité de transformation du noix de cajou
Entrepreneuriat Féminine: Les femmes de Ndramé Pathé Diop demandent une unité de transformation du noix de cajou

Entrepreneuriat Féminine: Les femmes de Ndramé Pathé Diop demandent une unité de transformation du noix de cajou

L’acquisition d’une unité industrielle de transformation de la noix de cajou est le rêve des femmes de Ndramé Pathé Diop, un village de la commune de Passy, dans le département de Foundiougne (Fatick, ouest), pour valoriser la filière anacarde confrontée à « d’énormes difficultés ».

Avec le manque d’accompagnement, d’infrastructures entre autres, les femmes de Ndramé Pathé Diop demandent beaucoup plus de considérations. Elles demandent auprès des autorités vue le manque de partenaires, des moyens pour les appuyer et mais aussi un encadrement. Ainsi elles demandent des infrastructures de bases car elles ne disposent pas d’unité de transformation industrielle, ce qui fait qu’elles travaillent  de manière informelle », explique Aïda Ndiaye, une transformatrice de noix de cajou. Elles sollicitent un appui de l’Etat pour faciliter la transformation de cette graine, ‘’principale activité’’ des femmes de ce village situé à quelques encablures de la commune de Passy. En attendant l’acquisition de cette unité industrielle, les autorités invitent les femmes transformatrices à s’organiser en groupements d’intérêt économique (GIE) ou en coopératives pour rompre avec le caractère artisanal de leur activité.

Le village de Dramé Pathé Diop dispose d’un potentiel économique énorme à exploiter, si la filière anacarde est valorisée, assure Aïda Ndiaye, elle peut devenir « un label de transformation de la noix de cajou par les femmes du village ». C’est une activité rentable, assure-t-elle, relevant toutefois que la filière anacarde a besoin d’être encadrée et accompagnée. Et selon  Serigne Diop, producteur d’anacarde, la commune de Passy regorge d’énormes potentialités non exploitées et les producteurs du village éprouvent d’énormes difficultés’’ pour la transformation de la noix de cajou, une activité qui reste encore artisanale. Il sollicite un accompagnement et un encadrement de l’État.

La transformation de la noix de cajou, un travail difficile

Dès son entrée à Ndramé Pathé Diop, le visiteur est accueilli par l’odeur d’une fumée âcre de noix d’acajou s’échappant des maisons de ce village dirigé par le marabout El hadji Mamadou Dramé. Partout dans le village et même sur ses principales artères, des femmes s’affairent à la transformation de la noix de cajou.

La transformation de la noix de cajou est la principale activité des femmes du village, mais si cette activité demeure rentable, le fait est que de la production à la commercialisation en passant par la collecte, les femmes rencontrent des difficultés. « Une fois transformé, le kilo de noix de cajou est vendu à 4.500 ou 5.000 FCFA.  Toutefois, faute de moyens leur permettant de clôturer leurs plantations, les producteurs sont confrontés à la divagation des animations, en particuliers les vaches qui dévastent parfois les récoltes.

Elles sollicitent des financements auprès de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) et l’appui de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX) pour valoriser la filière anacarde. Leur objectif est d’en faire un label pour relancer le développement économique de leur village et même de la commune de Passy.


Source: APS

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