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Le syndrome Khalifa et Karim guette Mimi Touré 
Le syndrome Khalifa et Karim guette Mimi Touré 

Epinglé par l’IGE: Le syndrome Khalifa et Karim guette Mimi Touré 

Pour une candidature déclarée,  l’Inspection générale d’État publie un rapport qui épingle Aminata Touré dit Mimi Touré , ancienne présidente du Conseil économique social et environnemental. Une situation semblable à celle qu’ont vécue Khalifa  et Karim Wade. Son avenir est-il en jeu de même que sa trajectoire ?

S’il y a quelqu’un qui doit bien surveiller ses arrières, par ces temps qui courent, c’est bien l’ancienne présidente du conseil économique social et environnemental. Aminata Touré qui vient de se déclarer officiellement candidate à l’élection présidentielle de 2024 est d’ores et déjà dans le collimateur de ses ex-camarades de la mouvance présidentielle. Le rapport de l’inspection générale d’État (Ige) fait état d’une faute de gestion d’un montant de 2 milliards. Mimi risque-t-elle le  syndrome de Khalifa Sall et Karim Wade ?

Pour la petite histoire, en 2012, Macky Sall himself avait brandi la réédition des comptes.  Au nom de ce principe avec des citoyens en théorie la Crei a été réactivée sans chômer.  Mais sur cette liste Karim avait payé au grand jour. Il avait été condamné à six mois de prison ferme et  138 milliards d’amende pour enrichissement illicite. Même son de cloche pour Khalifa Sall dans l’affaire de la caisse d’avance. Le socialiste compte sur une loi d’amnistie pour espérer aussi participer à l’élection présidentielle.

En tout cas, ce dernier a été épinglé pour détournement de deniers publics et association de malfaiteurs en 2017 après avoir déclaré sa candidature pour la Présidentielle. Il a ensuite été condamné à 05 ans de prison dans l’affaire dite de la caisse d’avance. Le comité de suivi du fonds force Covid 19 avait également épinglé Mariama Sarr en 2021. Le comité lui reprochait d’avoir offert gracieusement des kits alimentaires destinés aux couches vulnérables impactés par le Covid. Le ministre de la Fonction publique et par ailleurs maire de Kaolack avait reçu une enveloppe de 100 millions Fcfa dans le cadre du Fonds.

En effet, dans ses fonctions de présidente du Cese, Mimi a été mise en cause par une mission de l’Inspection générale d’Etat (Ige), sur l’utilisation de plus de 2 milliards 136 millions au moins. L’enquête de l’Ige a, entre autres, fait ressortir «une élaboration et une exécution du budget en marge des lois et règlements en vigueur, ayant entraîné des fonds budgétisés et dépensés vers des destinations inconnues».

En tout cas, la volonté affichée à son endroit est réelle. Trop d’interrogations pour s’y retrouver. Rien ne nous dit que cela va s’arrêter là puisque qu’Aminata Touré est pointée du doigt. Éloigné de tout calcul politique, il existe des questionnements. Si l’on finit de convaincre que seul le pouvoir est la seule porte de salut pour ne pas être inquiété, devrait-on s’émouvoir d’une politisation à outrance de l’administration.  La société civile exige des suites judiciaires dans le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds forces Covid 19, sans vraiment savoir la volonté du pouvoir

 

  1. S. Albert : « La justice pourrait modifier sa trajectoire et son avenir »

Selon Mamadou Sy Albert, analyste politique, le coude présidentiel devenu célèbre ne permet point à la justice de remplir sa fonction et ses missions cardinales. « Le ressenti des Sénégalais ne souffre de doute. Le sentiment qu’il existe  deux justices est très  ancré dans les mentalités. On a produit  deux justices: celle des riches et celle des opposants et des pauvres », dit-il. Dans la même veine, il explique que la première protège le Président de la République, la cour  royale, les Ministres, les responsables de la mouvance présidentielle. La deuxième sert à emprisonner les opposants, les militants et à punir les délinquants des quartiers pauvres. Sans la séparation effective des pouvoirs du Président de la République des autres pouvoirs et des mécanismes de fonctionnement de la justice garantissant réellement  la liberté des magistrats, des juges et des tribunaux, la justice obéira  aux intérêts du Président de la République et de son pouvoir. « Après Karim Wade, Khalifa Sall, tous les regards se tournent désormais vers l’ancienne Premier Ministre, Aminata Touré. La justice pourrait bien modifier la trajectoire et l’avenir de l’ancienne Présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental. Quand le Président de la République veut quelque chose, la justice se plie aux exigences et aux désirs du Roi », renchérit Mamadou Sy Albert. Comme pour dire que dans ce pays, seuls ceux qui sont contre le pouvoir payent les pots cassés. Tout le contraire pour ceux  qui pensent comme le « prince », détiennent tous les honneurs du monde.

 

MOMAR CISSE


 

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