Le Collectif des enseignants diplômés mis en position de stage, ont décidé d’aller en grève de la faim dans les jours à venir. Ce, après 10 ans de réclamation d’une formation à la Fastef. Ces derniers exigent la validation de leur demande et disent non à la discrimination.
Les enseignants mis en position de stage formés comme instituteurs qualifiés pour l’apprentissage du moyen secondaire et élémentaire, composés de près de 3 000 enseignants courent toujours pour l’obtention de la formation à la Fastef depuis 10 ans.
Ces derniers très remontés décident de se livrer à une grève de la faim d’ici quelques jours. Selon ces derniers il est important de noter qu’en dehors de leurs diplômes professionnels (Cap, CEM…), ils détiennent des diplômes académiques (licence, master…). « C’est ce qui justifie le fait qu’on les envoie enseigné dans les collèges et lycées. Pour un avenir meilleur des apprenants, nous exigeons une formation au niveau de la Fastef dans le but d’augmenter notre connaissance.
Mais reste à revoir le manque de considération des autorités car il a été noté que l’année dernière sur 700 dossiers déposés il n’y que 39 personnes qui ont été recrutées », se désolent-t-ils. Babacar Cotté coordinateur du collectif des enseignants diplômés mis en position de stage a déclaré à travers les ondes de la Rfm que depuis 10 ans ils réclament cette formation qui d’après lu « est une loi fondamentale mais malgré cela aucune répondre convenante n’a été reçue. »
De ce fait indique-t-il, «nous demandons aux autorités de respecter les textes qui permettent de bénéficier aux formations afin de passer au niveau supérieur ». Et de poursuivre, « nous sommes des enseignants du moyens secondaire et élémentaire. Après 10 ans de négociation, 10 ans de sit-in, et de manifestation aucune avancée n’a été notée. Même pas le soutien de la part de l’Etat du Sénégal pour répondre à nos attentes. » C’est ce qui les pousse d’ailleurs à se lancer dans une diète prévue dans les prochains jours.
Ainsi ils invitent Mamadou Talla et Mamadou Diagne à choisir entre bien former les enseignants et aller ramasser leurs cadavres devant le ministre de l’éducation.
ASTOU MALL (STAGIAIRE)