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L’académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) a tenu une conférence sur les menaces de la démocratie. Le directeur de l‘école normale supérieure de Paris, Frédéric Worms qui a animé cette conférence, estime que la démocratie et la République sont indivisibles.
Le directeur de l‘école normale supérieure de Paris, Frédéric Worms estime que la démocratie n’a pas un sens simple. « Dans les esprits des gens, la définition de la démocratie est simple. Ils sont étonnés qu’il rencontre des menaces. Beaucoup de ses menaces, se veulent ultra-démocratiques », dit-il. Il ajoute que la démocratie et la République sont indivisibles. « Elle est à l’origine du sens simple et du désir, les menaces sur la démocratie est un rejet qui suscite la démocratie », fait-il savoir.
Selon Frédéric Worms, elle est une idée qui amène le désir et le rejet de la haine. Pour lui, le deuxième sens renvoie une mention politique et la vie humaine. «La démocratie n’est pas une espèce politique mais secondaire et les menaces peuvent prendre de nouvelles dimensions. Le mot démocratie désigne le pouvoir du peuple, la politique, c’est l’organisation d’une société de tout un peuple. La démocratie est l’ensemble du peuple qui doit décider », explique M. Worms.
En ce sens, il indique que la démocratie n’est pas une espèce secondaire mais au cœur de la discussion. « Dans toutes les discussions, les humains ont des désaccords qui peuvent résoudre des sujets. Si on recherche des sujets pour faire face aux menaces, il faut construire des cadres pour parler de choses différentes. Il y a le cadre politique, le parlement et les institutions, le cadre de la justice, l’école l’université et la recherche. Il y a les cadres sociaux, l’accès à l’information, les tribunaux. Les humains sont obligés de construire ensemble », souligne-t-il.
NGOYA NDIAYE
