Le 25 mai 2020, à Minneapolis, George Floyd, un Afro-Américain de 46 ans, était maintenu au sol par un policier, Derek Chauvin, qui avait maintenu son genou sur son cou pendant plus de neuf minutes. « Je ne peux plus respirer » avait pourtant dit George Floyd au cours de cette scène filmée par des passants et qui a fait le tour du monde. Sa mort par asphyxie avait suscité de vives protestations contre le racisme et les violences policières aux Etats-Unis et dans le monde entier.
Derek Chauvin a été reconnu coupable du meurtre de George Floyd le 20 avril dernier par un tribunal de Minneapolis. « Tout autre verdict que la condamnation du policier Derek Chauvin pour le meurtre de George Floyd eut été un déni de justice, tellement les preuves étaient accablantes », avait alors déclaré la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet.
« Un an après la mort de George Floyd, n’oublions pas », a, de son côté, déclaré Audrey Azoulay, la Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). « Nous devrions tous parler et agir », a souligné Mme Azoulay sur Twitter, rappelant que « le racisme est un mal mondial qui reste répandu dans nos sociétés ».
Pour la cheffe d’ONU Femmes, la lutte contre le racisme ne saurait se limiter uniquement aux discriminations dont sont victimes les personnes d’ascendance africaine.
« Nous reconnaissons et condamnons la montée d’autres formes de discrimination violente, telles que le racisme anti-asiatique, qui ont surgi au cours de l’année écoulée. Et nous reconnaissons également que pour tant de femmes, la discrimination raciale est encore un obstacle de plus auquel elles sont confrontées en plus de celles soulevées par leur sexe », a déclaré Mme Mlambo-Ngcuka.
« Aujourd’hui, nous réaffirmons le droit de toutes les personnes de vivre et de s’épanouir, à l’abri de la peur, dans la sécurité et la dignité », a-t-elle souligné.