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COVID-19: Les impacts sur l'emploi au Sénégal
COVID-19: Les impacts sur l'emploi au Sénégal

Gestion des crises comme la COVID-19: Les acteurs misent sur la transparence et le partage d’expériences

Pour capitaliser les enseignements sur la gestion de la pandémie à Covid 19, l’ONG 3D en partenariat avec l’alliance pour la promotion des valeurs communes (APROVAC) et l’Institut de Recherche de l’Ecole de Sante Publique de Bruxelles ont tenu  un atelier d’orientation stratégique multisectoriel. Cette activité entre dans le cadre de la préparation du Symposium International d’échanges de mutualisation d’expériences, de regards croisés entre les approches Nord  et Sud autour des Stratégies COVID-19 qui se tiendra au mois de Juin de cette année.

Après la pandémie de coronavirus qui a frappé en plein fouet les pays, l’ONG 3D en partenariat avec l’alliance pour la promotion des valeurs communes (APROVAC) et l’Institut de Recherche de l’Ecole de Sante Publique de Bruxelles ont tenu  un atelier d’orientation stratégique multisectoriel. Selon Moundiaye Cisse de l’Ong 3D, dans tous les pays du monde, l’on s’organise pour prévenir ce genre de crise. « Mais il ne doit pas se faire de manière isolée. Le symposium de Dakar prévu cette année  vise à croiser les expériences du monde entier sur comment prévenir ce genre de crise. On veut avoir des réponses sur ce qui m’a marché et ce qui n’a pas marché », dit-il.

Et de poursuivre : « Autre constat, nous  avons préconisé plus de démocratie parce que les questions sanitaires ne doivent pas être l’objet d’un traitement cloisonné que seuls les spécialistes en parlent, il faut que les citoyens soient impliqués. Ils ont leur mot à dire. Il faut une approche inclusive parce que quand il y a crise cela affecte les populations et créé une mutation des ressources en investissement vers des dépenses de fonctionnement et affecte des secteurs névralgiques ». De son avis, Il faut un diagnostic sans complaisance. « Les frustrations ne sont pas d’ordre sanitaire,  il y en a qui était d’ordre citoyen. Et le rapport de la Cour des comptes en est une preuve. Il faut des mesures préventives de matière bonne gouvernance des ressources publiques », martèle-t-il.

En ce qui concerne, « Sunu milliards dou ress », Le patron de l’ONG 3D est d’avis que leur souhait est que les ressources soient mieux gérées et plus jamais ne soit comme avant. « Nos ressources publiques sont très maigres, on ne laissera plus jamais personne s’en emparer et s’enrichir sur le dos des sénégalais.  Nous allons jusqu’au bout pour que le rapport de la Cour des comptes ait une suite. Nous avons eu la réaction du procureur et nous continuons à suivre. Ce n’est pas seulement ceux qui sont impliqués qui vont être suivis mais au-delà.  La reddition des comptes sera réelle au Sénégal et avec toutes les catégories sociales et la famille d’acteurs de la société civile. C’est inacceptable que certains s’enrichissent au dos des sénégalais. Ce qu’on a constaté avec ce carnage financier de ce fond force covid 19 est intolérable et ce rapport ne va dormir dans les tiroirs. Après le procureur, nous attendons les enquêtes de la DIC et nous allons vers le juge pour voir la suite. L’Etat du Sénégal a intérêt de donner une suite pour que des remboursements soient faits pour confisquer des biens si c’est  avéré les accusations. C’est une réaction structurelle et bien organisée », tonne-t-il


Pour Dr Safiatou Thiam,  secrétaire exécutive du CNLS, il y a des leçons qui ont été tirées pour encore vivre avec le Covid 19 dans la gestion de cette pandémie. « C’est bien de partager nos expériences et la Belgique est venue aussi partager ses expériences et vont apprendre de nous », laisse-t-elle entendre. A l’en croire, comme toute crise,  il y a des leçons à apprendre. « Les leçons tirées dans le cadre de cette pandémie ont révélé que c’est  la question humaine qui est plus importante et il faut la mettre au centre des préoccupations. Nous sommes en train de l’intégrer grâce aux leçons apprises de la lutte contre le Sida et  le paludisme  pour répondre aux besoins des personnes », dit-elle. Elle indique que les IST et le VIH ont les mêmes facteurs de risque d’où la nécessité de mettre une stratégie commune de ces maladies. « Il faut une approche multisectorielle  de tous les acteurs », fait-elle savoir.

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