Le président ghanéen Nana Akufo-Addo a limogé Charles Adu Boahen, ministre d’Etat aux Finances, a annoncé lundi la présidence après que des allégations d’irrégularités aient été diffusées par un journaliste d’investigation ghanéen bien connu.
Le président a « mis fin à la nomination du secrétaire d’État au ministère des Finances, M. Charles Adu Boahen, avec effet immédiat », selon un communiqué de la présidence. M. Akufo-Addo, qui a pris sa décision après avoir été « mis au courant des accusations » contre M. Boahen, a également annoncé l’ouverture d’une enquête.
Le président a limogé Adu Boahen après avoir été mis au courant des allégations portées contre lui dans un exposé, a indiqué le communiqué de la présidence, ajoutant qu’Akufo-Addo avait également renvoyé l’affaire au procureur spécial pour des enquêtes plus approfondies.
Le Parlement a commencé jeudi à débattre d’une motion de destitution d’Ofori-Atta présentée par le parti minoritaire du Congrès national démocratique (NDC), qui l’accuse de profiter des difficultés économiques du Ghana par le biais de paiements illégaux et de contrats contraires à l’éthique. Au lieu de passer à un vote, le parlement a créé un comité de huit personnes pour examiner les revendications et soumettre un rapport dans les sept jours ouvrables. Ofori-Atta n’a pas répondu aux accusations portées contre lui. Il devrait présenter la déclaration budgétaire au parlement le 24 novembre, selon un programme parlementaire lu par Alexander Kwamina Afenyo-Markin, chef adjoint de la majorité du Nouveau parti patriotique (NPP) au pouvoir.
Les membres du parti au pouvoir ont également appelé le président Nana Akufo-Addo à renvoyer Ofori-Atta, bien qu’ils disent que leurs raisons sont différentes de celles du parti NDC. Ils accusent le ministre des Finances de mauvaise gestion économique, mais pas de corruption, et disent qu’il doit partir pour « redonner espoir au secteur financier ». Il n’a pas répondu aux critiques.