Les affaires d’Alioune Sow Malaw « nak », c’est toujours un peu compliqué. On ne sait jamais s’il est au seuil de la maison, dans le salon ou dans la cour. Mais comme nous sommes obligés de parler « locales » ces temps qui courent, on va aussi essayer de nous intéresser à ses activités politiques.
D’abord, est-il toujours dans le camp présidentiel ou dans l’opposition ? La question n’est pas bête « deh » ! Et rares sont ceux qui pourront y répondre directement, sans « layame-layame. » Car membre du Haut conseil des collectivités territoriales (HCTT), grâce à Dieu (et un peu à Big Mack), il lui arrive souvent d’apparaitre plus proche de l’opposition que des gars de Benno. Notamment avec des prises de position acérées ou semi radicales en fonction des circonstances.
Pour autant, a-t-il coupé les ponts avec son mentor et ses ouailles ? Non. Et c’est là où le bât blesse, ou personne ne comprend grand-chose au personnage tant il peut déparer du décor politique familier. Quand tout va bien, on ne l’entend presque jamais comme allié. C’est comme s’il était à la retraite ou loin du Sénégal.
Il se contente seulement de quelques gentillesses occasionnelles à l’endroit de ses amis du maquis avant de reprendre le cours normal de ses activités. Mais quand rien ne va « nak », machAllah !
Il n’épargne aucune télé ou radio pour contrecarrer les projets de ses amis. Parfois il se montre si dur qu’il nous arrive de nous demander si le gars mange du « mbourou ak soow » comme beaucoup de ses camarades. Ou pas. C’est seulement quand ces derniers s’aperçoivent du changement et en touchent mot au grand Manitou, que tout s’estompe, après qu’on lui a changé le « pneu crevé de la voiture ». C’est ça aussi la politique chez nous.