Au moins sur ce plan, elle aura remporté une victoire, celle de la plus prolixe productrice d’audios du pays.
Est-ce au biberon que la présumée violée a appris à enregistrer ses conversations plus vite que Lucky Luke ? Qui lui a appris à faire des montages audio dignes des plus grands professionnels ?
Nous avons notre petite idée la dessus. Mais comme le dossier Sonko-Adji est encore pendant devant la justice et que » kouni pip' », le procureur se réveille, on va patienter.
En attendant, comme nous n’en avons pas fini avec les enregistrements puisqu’un sixième audio est sorti hier, et que des relayeurs et des activistes du Net nous promettent d’entretenir la flamme avec de nouvelles révélations qui ne laisseraient plus aucun doute sur le « cinéma » de la jeune fille, nous aurons largement le temps de commenter la suite.
Pour autant, quelle est la valeur juridique d’un enregistrement audio ? Est-ce légal d’enregistrer quelqu’un à son insu ? Est-ce qu’un enregistrement est une preuve ?
Pour la jurisprudence, c’est non ! Un enregistrement n’est pas une preuve. Il est irrecevable en justice, dès lors qu’il est réalisé à l’insu de la personne enregistrée. Toutefois, le débat a cours dans plusieurs juridictions et il n’est pas impossible que les choses évoluent dans un court laps de temps. Pourquoi ? Parce que cela peut grandement aider à fortifier la conviction d un juge.
Sébé