» Li Guorgui wakhone rek »! Tant qu’on est dehors, on n’est pas dedans. On ne fait alors que supputer. Si certains Sonko boys tardent encore à se délester de certaines fonctions qu’ils occupaient avant d’entrer à l’Assemblée, c’est qu’ils n’avaient pas une idée exacte des sacrifices qu’il fallait faire.
« Assemblee, thiokhe name, thiokhoul »? War na thiokhe kaay », puisqu’ils éprouvent toujours énormément de mal à se contenter de leur poste de députés, pour laisser leurs anciennes « occupations » à d’autres.
La question du cumul des fonctions avait été bel et bien soulevée lors des récentes élections législatives, au sein du parti Pastef. Pour beaucoup de militants-patriotes, les élus devaient se conformer à cette logique qui consiste à démissionner d’un poste lorsque l’on détient deux mandats électifs. La proposition figurait d’ailleurs dans le programme du candidat Ousmane Sonko en 2019.
Mais à l’arrivée, c’est toujours le statu quo. Et quand, revenant sur le sujet, le leader de Pastef continue d’avancer qu’il n’y a quand même pas de loi qui interdise le cumul et que si on doit en parler, on ne doit le faire que sous l’angle moral, presque tous les concernés semblent s’approprier l’argument. En oubliant toutefois que « Big Brother is watching them », et que « lou lokhe def, lokho meune nako dindi », surtout quand il y a des élections importantes à l’horizon 2024.
Watawatt!
Sébé