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Insécurité à Guédiawaye : Le vol à l'arrachée hante le sommeil des populations 
Insécurité à Guédiawaye : Le vol à l'arrachée hante le sommeil des populations 

INSÉCURITÉ GALOPANTE: Pikine plaide pour une souveraineté administrative 

Hier jeudi a été déposée au ministère de l’Intérieur la lettre signée par un collectif multi acteurs regroupant des champions de lutte, journalistes, cadres du secteur privé et du public, acteurs du football, opérateurs économiques, imams entre autres acteurs. Tous militent pour une souveraineté administrative (commissariat central, préfecture et caserne de sa prison) du département de Pikine. Dans un contexte d’insécurité préoccupante, ils insistent notamment sur la nécessité de doter le département de Pikine d’un commissariat central.

Pikine, malgré sa densité humaine, n’a pas un commissariat central, ni une préfecture encore moins une caserne des pompiers, un palais de justice ou une prison. La sécurité de la ville est gérée par un commissaire central basé à Guédiawaye d’où l’appellation de commissariat central Pikine-Guédiawaye. C’est cette anomalie que les Pikinois veulent changer. 

Des champions de lutte, des journalistes, des cadres, des acteurs du football, des opérateurs économiques, des imams, tous issus de Pikine ont décidé de déposer une lettre-plaidoyer au ministère de l’Intérieur. Ils veulent que Pikine, dans le cadre d’une souveraineté administrative, » obtienne des infrastructures comme un commissariat central, une préfecture, une caserne de sapeurs-pompiers et une prison. » Car, dans la situation actuelle, « Pikine ne disposerait comme infrastructure que d’un…cimetière ! Ces derniers ont noté que voici « trois générations d’hommes et de femmes, trois administrations, du Président Senghor au Président Wade, en passant par le Président Diouf, ont édifié cette ville, née du déplacement à partir de 1952, de populations du Plateau et de ses environs pour désengorger Dakar. »

Aujourd’hui, Pikine, qui a donné naissance aux départements de Guédiawaye et de Keur Massar, « compte désormais douze communes délaissées sur le plan des infrastructures administratives. » Pour les membres du Collectif, en effet, en se détachant administrativement de Pikine, Guédiawaye a gardé sur son territoire la caserne des sapeurs-pompiers et le commissariat central. « Même la préfecture de Pikine se trouve en territoire de Guédiawaye. Le département de Keur Massar, à peine vieux de deux ans, va sans doute aller à la souveraineté administrative, et il dispose de ressources foncières pour ce faire. Des locaux y sont déjà construits et vont sans doute abriter un commissariat central. Pendant ce temps, un problème majeur demeure à Pikine : l’absence de souveraineté administrative », ont plaidé les membres dudit collectif. 

Violence à Pikine : Le mouvement « Banlieue Sans Violence » voit le jour

 Avec à sa tête l’ancien journaliste du quotidien Témoin Bassirou Dieng, les habitants de Pikine ont décidé d’unir leur force pour lutter ensemble et aider les autorités à faire face à la violence qui sévit dans la banlieue. Le mouvement « Banlieue Sans Violence (BSV) » a pour objectif principal de réduire considérablement les violences et l’insécurité dans la banlieue et qui écornant son image à tout point de vue.

A la base, « les initiateurs de cette démarche citoyenne ont fait le constat qu’on assiste de plus en plus au Sénégal à une utilisation intentionnelle de la force physique ou verbale à l’encontre des tiers, de soi-même, d’un groupe ou d’une communauté. Il faut y ajouter l’atteinte portée à la personne humaine et ou un groupe d’individus de manière physique ou verbale susceptible d’engendrer des souffrances traumatisantes, l’utilisation des forces physiques ou psychiques pour contraindre, dominer, tuer, détruire ou endommager impliquant des coups et des blessures, de la souffrance ou encore de la destruction de biens humains ou d’éléments naturels », ont-ils expliqué. A l’en croire, « des dérives devenues monnaie courante dans notre société. Au niveau de la banlieue, en particulier, des scènes de violences de toutes sortes et occasionnant même parfois des morts d’hommes sont enregistrées depuis un certain temps ».

Ainsi pour pallier ce fléau, les filles et les fils de la banlieue particulièrement ceux du département de Pikine ont décidé d’unir leurs efforts dans le seul et unique but de réduire considérablement les violences enregistrées çà et là dans la banlieue et qui écornant son image à tout point de vue.

Comme pistes de solution face à cette situation, les initiateurs du « Mouvement Banlieue Sans Violence » prévoient des actions préventives avec notamment, aller rencontrer les autorités local les préfets et les maires pour un dialogue intercommunautaire, intergénérationnel, un accompagnement psychologique. 


ROSITA MENDY

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