Tout le monde en parle ! Un fait inédit pour un ancien président de la République. En effet, on vient d’informer que Nicolas Sarkozy a été condamné et il s’est vu poser ce vendredi, le bracelet électronique dans l’affaire dite des écoutes.
C’est inédit pour un ancien président de la République: Nicolas Sarkozy s’est vu poser ce vendredi après-midi, à son domicile, le bracelet électronique qu’il a été condamné à porter dans l’affaire dite des écoutes.
L’ex-président avait été convoqué au tribunal de Paris le 28 janvier dernier par un juge d’application des peine (Jap) pour déterminer les modalités de cette mesure. A l’issue de sa convocation, le Jap avait fixé le début d’exécution de la peine au 7 février, a indiqué vendredi le parquet de Paris.
Après sa condamnation par la justice française concernant l’affaire dites des écoutes, Nicolas Sarkozy a annoncé ce samedi 8 février qu’il mettait « entre parenthèses » ses activités publiques d’ancien Président après sa « condamnation définitive ». « J’ai décidé de mettre entre parenthèses mes activités publiques d’ancien Président, et de renoncer à toute expression médiatique », a indiqué Nicolas Sarkozy, 24 heures après s’être vu poser un bracelet électronique, une première pour un ancien chef de l’Etat.
Dans l’affaire des écoutes, l’ex-chef de l’Etat a été définitivement condamné à un an d’emprisonnement ferme aménagé sous bracelet électronique, pour corruption et trafic d’influence.Il ne peut désormais quitter son domicile qu’entre 8H00 et 20H00 – jusqu’à 21H30.
D’ailleurs, le bracelet lui a été posé par un agent de surveillance électronique de l’administration pénitentiaire qui est venu vendredi à son domicile. Cette procédure avait été lancée après le rejet le 18 décembre de son pourvoi en cassation, dernier recours possible devant les juridictions françaises. Dans son message sur X, l’ancien président de la République (2007-2012) indique qu’il déposera « avant la fin du mois » un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme, « qui dira si j’ai été victime, comme je le crois, d’une injustice et en tirera toutes les conséquences ».Celui-ci n’est toutefois pas suspensif de la peine prononcée.