Mohamed Diop, le nom ne dit certainement pas grand-chose à certaines personnes. Et pourtant, Mohamed Diop, PDG de l’Agence de voyage internationale Diop Travel Tours est présentement sur toutes les lèvres à Keur Massar en perspective des locales.
Sa vision de la politique : c’est d’abord servir le peuple. «Nous avons une vision politique qui diffère de la politique classique qu’on voit au Sénégal. Nous ne faisons pas de la politique pour partager un gâteau mais nous faisons de la politique pour un engagement purement patriotique. Nous sommes des fils de ce pays et nous devons participer à son émergence. Eh bien demain que nous puissions figurer parmi les grands de ce pays, ceux qui feront l’histoire. Pour cela, nous n’allons pas laisser la politique à ces gens qui, depuis très longtemps, ont formé des lobbys pour se partager le minimum de ressources que le pays compte », a-t-il confié, lors d’une conférence de presse. Il ajoute : « c’est pour cette raison que nous nous sommes engagés. Certes, nous allons rencontrer des difficultés, parce qu’il y a aura des gens qui vont essayer de nous barrer la route, de nous mettre des épines tout au long de notre combat. Mais comme disait l’autre : « le chemin n’est pas difficile mais difficile qui sera le chemin ».
Une fois élu maire de Keur Massar, il va prendre en charge les préoccupations des populations. Mouhamed Diop n’est affilié à aucun parti politique. « Nous voulons créer une rupture par rapport à la manière de faire de la politique. Notre conviction personnelle est que tous les partis politiques se valent. Alors, nous ne pouvons pas se fier à un quelconque parti politique. Nous voulons créer quelque chose de nouveau, et à partir de cela, nous allons monter vers le sommet. C’est pour cela que nous ne nous identifions à aucun parti. »
Il précise que Keur Massar est une zone très riche, de par sa forte démographie, « Keur Massar est aussi une porte d’entrée par rapport à d’autres zones. Donc, s’il y a une bonne vision politique, une bonne démarche à la recherche de partenaires économiques, il y aura une possibilité d’aider les jeunes à trouver un travail et un épanouissement au développement local. »
Ce développement local, poursuit-il, s’appuiera essentiellement sur l’employabilité des jeunes. « La banlieue est laissée à elle-même. Elle est une sorte de grenier électoral. Les politiciens n’y viennent que pour récolter des voix électorales. C’est cette attitude que nous voulons changer. Nous voulons changer la donne. Nous voulons créer des emplois et investir dans ce milieu, en invitant des partenaires pour qu’ils puissent accompagner nos projets sociétaux ».
« A ce moment, nous avons des discussions très poussées avec ces partenaires, qui sont en Europe ainsi que dans certains pays d’Afrique tels que le Rwanda. Nous sommes en train de voir ce que nous pouvons mettre concrètement sur place. En dehors de cela, il y a d’autres projets que nous nous garderons de dire pour l’instant. Le moment venu, tout le monde le saura. »
Il juge le bilan de l’équipe municipale « mitigé.» « Nous ne dirons pas alors que tout est mauvais dans la gestion de l’équipe municipale. Nous ne dirons pas non plus que tout est rose. Juste il y a eu des problèmes au niveau de la gestion des ressources. Il y a bilan déficitaire en termes de réalisation, de vision, de compétence intellectuelle, d’engagement, de volonté et de courage », constate-t-il. Par conséquent, Mouhamed Diop promet d’apporter sa contribution, tant soit peu, afin que ce déficit au niveau de la gestion des affaires puisse être restructurée.
Sada Mbodj