Mondial Qatar /Afrique
Mondial Qatar /Afrique

Les chroniques de PAF

Apres la coupe d’Afrique de football gagnée après de hautes luttes par l’équipe nationale, voici que s’annonce la coupe du monde de football Qatar 2022 qui doit permettre au Sénégal, à défaut de remporter le trophée,  de figurer sur le podium. Tel est le vœu de millions de supporters à travers le monde. Sublime objectif pour un pays du quart monde qui ose taquiner les grands et remuer ainsi la queue du lion. Mais soyons très prudents.
 N’élevons pas la barre  très haut. S’il est vrai que nous disposons de joueurs pétris de qualité, et évoluant dans des clubs très huppés qui ont acquis leurs lettres de noblesse il reste qu’il faut être mesuré. Le très haut niveau c’est-à-dire  la coupe du monde de football ne s’accommode pas se tendresse encore moins d’amateurisme sortie des flancs de l’informel navétane avec les rites sacrificiels moyenâgeux que l’on sait.
Il faut être féroce, organisé, attentionné, méthodique et surtout volontaire. Le très haut niveau ce n’est pas une juxtaposition de joueurs fussent-ils très célèbres.  Un football raffiné, un défilé de mode, non !
Remporter une coupe du monde requiert que tout le monde ou presque  tous jouent le même jeu. Que les instances de notre football et surtout nos dirigeants soient bien outillés,  et à hauteur de l’événement il faut mettre le charlatanisme au vestiaire.
Que Joueurs et  techniciens surtout aient une telle envie de rentrer dans l’histoire et qu’ils aient  le feu  sacré  en étant tendu et orienté résolument vers ce but ultime.
D’autre part il s’agit de comprendre que des candidatures choisi à l’ultime remise du trophée se dégage une puissante super    structure  administrative et financière qui a en ligne de mise les nains du football que nous constituons aujourd’hui. Ce n’est pas un crime de lèse-majesté que de l’affirmer.
Ne pas le comprendre c’est passer complètement à côté de la plaque , à côté des enjeux financiers qui régissent le football mondial.
Ne pouvons par conséquent, pour une meilleure visibilité,  participation de notre équipe nationale de football,  faire l’économie de cette logique implacable et infernal qui régit les grandes organisations sportives et en particulier le football. Dans le processus de développement de notre sport roi et espérer faire parti du cercle très fermé des grands du football mondial il faudrait porter alors d’autres lunettes.
Comprenant cela et nous donnant les moyens de nos légitimes ambitions démesurées, notre administration footballistique et les joueurs pourront alors nous faire rêver.
Que Dieu sacre le Sénégal et l’Afrique.
Par PAPE AMADOU FALL

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